C’est à un accueil exceptionnel qu’ont eu droit les 180 invités du réseau Cediv aux Antilles. Le Cercle des Indépendants du voyage a choisi de faire sa 20 ème convenc’tour, du 03 au 10 décembre prochain, sur le MSC Seaside, l’un des fleuron de la compagnie MSC Croisières, et offrir une belle découverte de ces merveilleuses îles de la Caraïbe, dont notamment la Martinique et les îles de Guadeloupe.
Le dimanche a vu les adhérents répartis en 4 groupes visiter Pointe à Pitre en long et en large et apprécier la flore, la gastronomie, l’art et la nature guadeloupéenne. Un grand bravo au Comité du tourisme martiniquais et au Comité du tourisme des iles de Guadeloupe pour ses très beaux cadeaux très largement appréciés. Et bien sur à Adriana Minchella (photo de Une), la présidente du Cediv et la grande organisatrice de l’évènement.
Puis les choses plus sérieuses ont commencé avec, parfaitement animées par Marie Allantaz et Laurent Maucort, deux tables rondes de haut niveau.
La 1ère avec Pascale Fontenelle, Anne-Sophie Lecarpentier, Christelle Hamel, Jean Da Luz et Jean-Louis Baroux a abordé les questions de l’état d’esprit d’après-covid, avec l’impérieuse nécessité de se réinventer, de reconstruire et d’aller de l’avant.
Chacun a pu faire part de son expérience et, parmi les valeurs communes citées : la proximité, la force du collectif et l’anticipation indispensable.
Jean-louis Baroux le président d’APG a rappelé que les agences de voyages représentaient en France 70 % du chiffre d’affaires des transporteurs aériens et qu’il était donc justifié qu’elles soient commissionnées de façon plus importante.
La question de la formation des collaborateurs et des nouveaux entrants a été également abordée ainsi que l’adaptation des entreprises aux nouveaux comportements et aux évolutions sociétales de la jeune génération.
L’acceptation au changement
Les tables rondes du Cediv ne pouvaient manquer de traiter le sujet de l’écologie, de la RSE et plus largement de l’impact du tourisme sur l’environnement.
Lors de la deuxième table ronde, Valérie Boned, Pascal Boyer, Typhaine Heem et Patrick Pourbaix ont partagé leur expérience respectives sur le sujet et appeler à « chercher toujours le positif« , capitaliser sur la bienveillance et le bon sens et appliquer une méthodologie rigoureuse pour plus d’efficacité.
Patrick Pourbaix le président de MSC Croisières en France notamment, a mis en garde contre le Cruise bashing et rappelé que la croisière de masse n’avait que très peu d’incidence sur la pollution des océans contrairement aux idées reçues.
« Investir dans la technologie est indispensable, il faut créer de nouveaux outils pour mieux communiquer avec l’écosysteme économique (Fournisseurs, clients, actionnaires, collaborateurs, etc.), même si cela demande beaucoup d’énergie« .
Au final, cette première journée très riche en contenu aura rassuré les participants cediviens : Engagement, solidarité et professionnalisme sont les maitres mots pour reconstruire et cela tombe bien ce sont exactement les valeurs que revendique le réseau.
Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes, a régalé l’assistance par sa logique implacable et son bon sens pratique. Il prône l’utilisation améliorée du yield management, une densification et une démocratisation du transport aérien pour faire diminuer les couts et pérenniser les entreprises.
Le MSC Seaside poursuit sa route. Demain nous reviendrons sur les autres tables rondes, les soirées à bord et les excursions sur l’arc caribéen.
PR à Fort de France
sur le MSC Seaside