Alors qu’hier après-midi, la Cour d’appel de Paris a débouté les contestataires de l’OPA sur le Club Méditerranée engagée par ses deux principaux actionnaires, (son partenaire chinois Fosun et la société de capital-investissement Ardian -respectivement 9,96 % et 9,4 % du capital-, et les dirigeants de la société), l’entreprise dirigée par Henri Giscard d’Estaing, annonce avoir dégagé un bénéfice net de 15 millions d’euros au premier semestre 2014, (certes en baisse de 16 % vs 2013 notamment à cause d’un change défavorable et le net recul de la destination France).
Au 26 avril 2014, le niveau de réservation, exprimé en volume d’activité total à taux de change constant, est en croissance de 2,7 % par rapport à l’hiver 2013.
Ces réservations représentent près de 100 % de la saison hiver qui s’achève au 30 avril.
Une situation contrastée entre les différentes zones géographiques
L’Europe-Afrique affiche une progression limitée à +0,4 %.
Cette zone a été confrontée à un très fort recul de ses deux principaux marchés : un marché français en baisse de près de -9 % en volume d’activité sur le segment des individuels et ce malgré le positionnement des vacances de Pâques parisiennes sur la saison hiver, et un marché belge en recul de -11% en nombre de clients. Ces marchés subissent les effets de la crise économique et de la désaffection actuelle de destinations comme l’Egypte.
Dans ce contexte, le Club Med continue à mieux performer que les tendances de marché, mais subit la baisse de ses prises de commandes à hauteur de -1,5 % en France et de -9,5 % en Belgique selon les critères retenus notamment par le SETO.
La croissance de 7,3 % de la zone Amériques et de 9,5 % de la zone Asie est portée par un contexte économique favorable dans ces régions du monde.
En Amériques, la croissance des réservations repose plus particulièrement sur le dynamisme de l’activité aux Etats-Unis et au Brésil.
En Asie, les réservations sont tirées par la reprise constatée des ventes au Japon et en Australie, et par le dynamisme de la Chine.
Au global, la capacité sur l’Hiver 2014 est en progression de 2,0 %, compte-tenu de l’ouverture du village 4 Tridents de Guilin en Chine.
Le volume d’activité Villages (ventes totales quel que soit le mode d’exploitation des villages) s’élève à 775 M€ contre 758 M€ au 1er semestre 2013.
Le chiffre d’affaires Villages (à taux de change constant) s’établit quand à lui à 756 M€, en hausse de 2,8 % à périmètre constant.
Les réservations cumulées au 26 avril 2014, exprimées en volume d’activité total à taux de change constant, sont en baisse de -2,3 % par rapport à l’été 2013 pour une capacité ajustée à -3,8 %.
Des perspectives pour l’été 2014 très contrastées
En Europe-Afrique, les réservations sont en baisse de -4,7 % sur la saison, subissant les effets conjugués de la fermeture des deux villages managés 4 Tridents moyen-courrier de Belek (Turquie) et de Sinaï Bay (Egypte) ainsi que l’impact négatif lié au positionnement des vacances de Pâques sur la saison hiver.
Les réservations des zones Amériques et Asie sont en croissance notamment de 15,2 %, grâce au dynamisme soutenu des ventes en Amérique du Nord ;
En Asie, les réservations progressent de 5,3 % et reposent plus particulièrement sur les pays à croissance rapide, notamment la Chine.
Sur les 8 dernières semaines, les réservations sont en repli de -13,1%, impactées par la baisse de -17,3 % des prises de commande de l’Europe-Afrique (Pour rappel, à la même époque l’an dernier, près de 60% des réservations de l’été avaient été enregistrées).
Sur la base des réservations à date et malgré la progression envisagée de la rentabilité des zones Amériques et Asie, la tendance observée en Europe-Afrique, particulièrement sur ces 8 dernières semaines, conduirait à une baisse du ROC Villages Groupe de l’été par rapport à l’été 2013.
Enfin, la variation de capacité de – 3,8 % intègre un ajustement de – 9 % en Europe-Afrique dû d’une part à la sortie définitive des villages 3 Tridents d’El Gouna (Egypte) et d’Hammamet (Tunisie), à la fermeture temporaire du village managé de Sinaï Bay (Egypte) liée à la situation géopolitique et, d’autre part, à la non réouverture du village de Belek (Turquie) compte-tenu des difficultés financières non résolues du propriétaire.