[1]Même si nous avons des conceptions parfois différentes sur les options politiques du monde dans lequel nous vivons, grande demeure cependant mon estime et ma considération sur le travail accompli par le patron de Voyageurs du Monde dans l’industrie touristique.
Je me sens donc d’autant plus à l’aise en approuvant totalement sa position concernant l’épisode de la subvention de 700 000 € (de l’État au SNAV) afin d’aider une quinzaine d’entreprises du secteur en difficulté afin d’améliorer leur compétitivité .
D’abord, comme le rappelle fort justement JFR, » c’ est nous, les contribuables, qui régleront l’addition ! »
Il poursuit ensuite en soulignant: » franchement, il faut être bien naïf pour croire que cette somme va servir à quelque chose. Nos entreprises dans nos métiers ont besoin d’entrepreneurs et non de subventions « .
Enfin, il conclut son coup de colère par un » après il ne faudra pas se plaindre que nos dépenses publiques sont trop fortes « .
J’ajoute personnellement au coup de gueule de Rial une méfiance quant à la méthode choisie pour désigner les quinze entreprises » test » bénéficiaires de ce pactole tombé du ciel élyséen.
Je n’ignore point que le monde change. Certes. Mais tout de même …
Ce que l’on comprend d’un syndicat de salariés en matière de revendications pécuniaires me semble pour le moins inapproprié, s’agissant d’un syndicat patronal se réfugiant dans la mendicité alors que, prioritairement, sa raison d’exister repose en 2013 sur un combat pour la baisse des charges et la maladie de la taxation frappant ses adhérents.
Un entrepreneur n’est pas un assisté.
Au SNAV comme partout ailleurs.
Pierre Doulcet.
Et comme toujours vos coups de gueule et bravos: pdoulcet @me .com