Des centaines d’années d’activités humaines avaient favorisé et accéléré le phénomène naturel d’ensablement de la Baie, au pied du Mont Saint Michel, depuis le XIXe siècle.
Impulsé en 1995 par l’Europe, l’Etat et les collectivités normandes et bretonnes, pour des raisons d’abord touristiques mais également patrimoniales, il est apparu nécessaire de rétablir et pérenniser le caractère maritime du Mont sur son pourtour (1 à 2 km autour du Rocher) et de restaurer ce grand paysage attractif.
L’ancienne digue-route, construite en 1879 a donc été détruite ainsi que les parkings maritimes. C’est vers 2025 que l’ensemble des travaux seront cependant achevés et que le Mont retrouvera toute sa splendeur éternelle.
« Nous devons préserver ce trésor de l’humanité pour les générations à venir, indique t-on au ministère, et restaurer profondément le paysage qui sert d’écrin à l’un des hauts lieux du patrimoine mondial et notamment l’approche du site, dans l’esprit des traversées« .
Car si rien n’avait été fait, le Mont Saint Michel aurait perdu à jamais son caractère maritime et insulaire, étouffé par la sédimentation et les parkings maritimes sauvages.