La période estivale est idéale pour se laisser porter au fil des découvertes touristiques : fermes, rencontres, dégustations… Fort de sa richesse agricole et son terroir reconnu, le territoire du Vercors embarque ses visiteurs dans des voyages patrimoniaux authentiques et insolites, autour de la gourmandise, l’agriculture raisonnée et les traditions ancestrales.
Cet été, comme toujours, la Communauté de communes du massif du Vercors s’est notamment mobilisé pour sensibiliser sur la thématique du pastoralisme : ce qu’on appelle plus communément les alpages, des prairies en altitude où des troupeaux de vaches et de moutons paissent tout l’été, accompagnés de leur berger et des chiens de protection (patou). Le pastoralisme contribue à l’élaboration de produits d’excellence comme l’agneau d’alpage ou le Bleu du Vercors, à l’entretien des prairies, au contrôle de la forêt, il façonne le paysage et permet à l’homme d’en profiter durant ses randonnées.
Une des spécificités du pastoralisme est la transhumance, qui voit le déplacement ou le transport du bétail de la plaine à la montagne au printemps et de la montagne à la plaine en automne.
Les zones d’altitude où le bétail pâture à la belle saison sont dites alpages dans le massif alpin francophone, montagnes et estives dans le Massif central, estives dans le massif pyrénéen francophone et chaumes dans les Vosges.
Le tourisme pastoral est bien sûr amené à se développer et susciter l’engouement du public. Sans nul doute, il répond aux besoins identifiés d’évasion, de désir de beauté, de nature, de tradition, de stimulation des cinq sens etc.
Il s’appuie sur des aliments sains et authentiques, recherchés par les touristes, et dont l’économie peut ainsi perdurer. Les symboles, traditions et savoir-faire attachés au pastoralisme, et sur lesquels s’appuyer, sont identifiés et magnifiquement présentés par des auteurs et des artistes.
L’espace pastoral, que ce soit en montagne, en forêt, en colline ou ailleurs, est un espace partagé où différentes activités sont amenées à se croiser. Ces activités de pleine nature, comme l’activité pastorale, sont en pleine évolution et peuvent entrer en concurrence sur certaines périodes de l’année, de la journée, ou sur certaines parties de cet espace