L’Union européenne vient de lancer une enquête approfondie sur les aides françaises accordées au transport maritime en Corse, où opèrent Corsica Linea et La Méridionale, toutes deux compagnies « locales », ce qui signifie concrètement que l’aide française à la navigation n’est pas décidée par Paris mais par l’Assemblée de Corse.
Dans le transport maritime, les deux compagnies se partagent les cinq routes qui relient la Corse à Marseille depuis janvier 2023, avec une subvention de 853 millions d’euros, un chiffre très élevé selon les observateurs.
Le problème de ce monopole est qu’à côté de la Corse se trouve l’Italie, un pays qui possède les compagnies maritimes les plus agressives, (et qui contrôle déjà le transport maritime en Espagne), et ils ont protesté auprès de l’Union européenne jugeant la concurrence deloyale..
Au premier rang on trouve Corsica Ferries qui proteste et qui porte plainte depuis des années et qui a déjà gagné plusieurs procès.
Depuis des décennies, les entreprises concurrentes accusent l’Assemblée de Corse, qui accorde les aides, de mal attribuer le service public et de favoriser toujours les mêmes.