Le tourisme du haut pays niçois totalement sinistré

9 octobre 2020   Michel Bovas   Aucun commentaire   France    Marineland, Nice, parc national du Mercantour, Provence, vallée de la Vésubie, vallée de Roya    2936 vues

C’est tout un pan de l’attractivité touristique du haut pays niçois qui a été dévasté par la tempête Alex. La vallée de la Vésubie, surnommée la petite suisse niçoise, la Tinée, et la vallée de Roya qui donne accès au Parc National du Mercantour et notamment à l’incroyable « site des Merveilles « qui à 2 000 m d’altitude dévoile 100.000 gravures de l’âge du Bronze, sont désormais inaccessibles.

Le bilan est désormais de cinq morts côté français suite aux intempéries liées à la tempête Alex. Quatre villages sont toujours sans accès : Fontan, La Brigue, Saorge et Tende.

Près de 35 km de routes, en cumulé, ont disparus ainsi qu’une vingtaine de ponts isolant totalement ces vallées alpines très encaissées. Un désastre humain et matériel avec notamment plus d’une centaine de maisons dont certaines construites il y a 2 à 3 siècle témoignant de l’ampleur historique des destructions.

Le coût de remise en état des infrastructures (routes, équipements, réseaux…) pourrait dépasser largement le milliard d’euros.

Au plan touristique certains équipements touristiques majeurs comme le parc alpha de découverte des loups dans la haute vallée de la Vésubie ont été démolis. Un évènement dramatique qui est intervenu quelques jours après la présentation des Escapades Baroques dans les Alpes ou le riche patrimoine baroque de la vallée de la était mis à l’honneur.

Hélas il sera donc difficile de découvrir cette région sans la reconstruction des accès routiers qui demandera selon les spécialistes des mois et peut être des années vue l’ampleur des dégâts.

Après la Covid-19 qui a mis à mal l’activité touristique de la Côte d’Azur, l’arrêté ministériel sur les animaux de cirque ou les mammifères marins qui pourrait mettre le mot fin sur Marineland à Antibes, l’année 2020 continue d’être « noire » pour le tourisme azuréen.

Michel Bovas