Le tourisme saoudien cherche de l’argent pour ses mégaprojets


Les mégaprojets futuristes touristiques en Arabie saoudite sont si coûteux que même ses richesses pétrolières pourraient ne pas suffire. Les experts constatent que le royaume recommence à vendre de la dette et souhaite se débarrasser de davantage d’actions comme notamment celles d’Aramco pour aider à financer des projets tels que la mégapole du désert de Neom, comme l’a rapporté tout récemment le Wall Street Journal.

L’Arabie Saoudite a créé un véritable torrent de projets de dépenses tape-à-l’œil au cours de l’année écoulée : un développement immobilier de 48 milliards de dollars pour un cube de 400 mètres de haut dans le district d’al-Qirawan à Riyad ; une compagnie aérienne mondiale capable de rivaliser avec les géants de l’aviation ; une fusion avec le PGA Tour ; un investissement de 100 milliards de dollars dans les puces et l’électronique pour créer de nouveaux écosystèmes et débloquer de nouveaux secteurs, en s’appuyant largement sur la technologie.

Tout cela revient plutôt cher

Une mégapole saoudienne futuriste qui comprendra deux gratte-ciel s’étendant sur une bande de désert et de montagnes, selon les dernières révélations sur le projet par le dirigeant du royaume.

Les structures parallèles de gratte-ciel enveloppés de miroirs s’étendant sur 170 kilomètres (plus de 100 miles), connues collectivement sous le nom de The Line, forment le cœur de la mégapole de la mer Rouge, Neom, un élément de la tentative du prince héritier Mohammed ben Salmane pour diversifier ses revenus et notamment le pétrole dont son économie est toujours dépendante.

Annoncé pour la première fois en 2017, Neom a toujours fait sourire les observateurs à cause de ses fioritures telles que les taxis volants ou les robots domestiques

A côté de ce projet colossal, on trouve également le projet Mer Rouge (The Red Sea Global, avec plus de 28 000 kilomètres carrés avec un archipel de plus de 90 îles préservées et d’anciens sites archéologiques), le projet Rochn dédié au développement de communautés modernes et ambitieuses pour le peuple saoudien, ou encore le Projet Qiddiya qui accueillera un éventail d’offres articulées autour de cinq piliers : Sports et bien-être ; Nature et environnement ; Parcs et attractions ; Mouvement et mobilité ; et Arts et culture.





    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sur le même sujet

Comment la TUI Care Foundation fait du bien au Tourisme de Zanzibar

Comment la TUI Care Foundation fait du bien au Tourisme de Zanzibar

3094 vues
20 décembre 2024 0

Zanzibar, un archipel tanzanien dont l’île principale, Unguja abrite la capitale Zanzibar city et...

Pourquoi le Tourisme de Pékin interdit désormais les photographes professionnels

Pourquoi le Tourisme de Pékin interdit désormais les photographes professionnels

3222 vues
17 décembre 2024 0

Afin de tenter de limiter les « comportements perturbateurs » et les désagréments causés...

Pourquoi Hilton mise autant sur le tourisme en Egypte

Pourquoi Hilton mise autant sur le tourisme en Egypte

3417 vues
16 décembre 2024 0

Le groupe Hilton hotels est en passe de tripler sa présence en Égypte avec...