Les navires de croisière, une industrie made in Europe. Le rapport de la CLIA sur la construction navale


97 % des navires de croisière dans le monde sont construits en Europe, dont plus de la moitié en Italie. Il n’est donc pas surprenant de découvrir que sur le Vieux Continent, l’industrie des croisières génère chaque année un total de 55,3 milliards d’euros et 400 mille emplois. C’est ce qui ressort du rapport Made in Europe publié tout récemment par la Clia, l’association internationale des entreprises, selon lequel dans les 12 prochaines années, 72 des 76 navires de croisière dans le monde (97 %) seront construits dans des chantiers navals européens.

Selon l’étude, le transport de croisière représente également 80 % de la valeur des commandes de navires commerciaux des chantiers navals européens et implique des entreprises tout au long de la chaîne de valeur : depuis les fournisseurs de tôles d’acier pour la coque jusqu’aux équipements embarqués de haute technologie, en passant par les design d’intérieur.

Plus de 80 % des approvisionnements utilisés par les chantiers navals Meyer Werft proviennent par exemple d’entreprises européennes ; un navire construit par les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, est composé presque entièrement de matériaux européens (70 % de France, 28 % du reste de l’Europe), tandis que Fincantieri en Italie en possède 10 000 employés, mais il génère au moins 90 000 emplois supplémentaires.

De plus, les relations entre les fournisseurs et les entreprises ont tendance à se stabiliser avec le temps.

En Grèce, sur les 110 sociétés fournisseurs de l’Association panhellénique des fournisseurs et exportateurs de navires, 90 soutiennent les navires de croisière depuis plus de 20 ans.

« L’Europe est un leader mondial dans la construction de navires complexes et innovants et les croisières sont un élément fondamental de ce pôle industriel – souligne Samuel Maubanc , directeur général de CLIA Europe -.

Un secteur moteur d’innovation, qui investit aujourd’hui dans les nouvelles technologies et les nouvelles solutions énergétiques durables qui pourront être appliquées à l’ensemble du secteur maritime à l’avenir ».





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