[1]Puisque nos dirigeants semblent parfois cristallisés dans leurs problèmes d’image, je vais essayer, à mon modeste niveau, de leur suggérer une idée.
Une simple piste d’amélioration, qui à défaut d’être novatrice, est éprouvée et a depuis longtemps facilité la vie des vendeurs de voyages Belges.
Des mesures qui par ricochet facilitent les rapports commerciaux avec les consommateurs.
Vous n’avez pas oublié, ces personnes qui ont tendance à se raréfier dans les agences, mais dont la participation est si importante pour que la profession puisse exister.
Je vais vous raconter une histoire Belge : « la table de Francfort. »
L’idée est simple, mettre en service un barème de dédommagement destiné à pacifier les rapports conflictuels entre les vendeurs de voyages et les consommateurs mécontents ou insatisfaits lors du traitement des réclamations
Aujourd’hui, au plus petit coup de canif dans le contrat de vente, les consommateurs, souvent par opportunisme, prétendent au remboursement du prix total du voyage contesté. Pourquoi pas ? Après tout, rien de les empêche de le demander. Sauf peut être le droit qui institue des règles précises en ce domaine.
Mais qui se soucie vraiment de l’application du droit dans notre profession ?
Pourtant, les vendeurs de voyages forfaitaires ont une obligation de résultat. En gros, les voyageurs doivent être contents des voyages qui leurs ont été vendus. C’est aussi simple que cela !
Alors, en évaluant préalablement les dommages potentiels, la table de Francfort pourrait encadrer et organiser les prétentions des voyageurs mécontents en cas de différent avec un professionnel.
Prenons un exemple concret pour éclairer ce propos.
Au retour de son séjour, un voyageur se plaint de la mauvaise qualité de l’entretien de la piscine de son hôtel et du fait que le snack-bar au bord de la plage, pourtant prévu dans l’offre préalable, était fermé.
Alors, pour éviter les manœuvres d’intimidation parfois des menaces de pollution numérique dont le but principal est de bonifier le montant des dédommagements. Le graal de tout consumériste qui se respecte. Un véritable « bras de fer. »
La table de Francfort donnerait une solution suffisamment précise pour résoudre rapidement cette réclamation :
Piscine sale et mal entretenue : de 10 à 20 % du prix du forfait
Pas de restauration en bord de plage : de 0 à 5 %.
Au total, une fourchette en 10 et 25 % du montant de voyage.
Et, comme ils sont vraiment très forts ces Belges, les plaignants impétrants doivent préalablement verser une caution de 10 % du prix des voyages contestés avant de pouvoir exprimer leurs réclamations. Pour moraliser les débats.
Et, si elles sont infondées ou abusives cette somme sera conservée par la justice.
J’avais oublié de vous dire qu’il existe aussi un pôle de justice touristique spécialisé outre Quiévrain. Fiat Lux « Que la Lumière soit. »
Professionnellement, cela aurait un autre avantage, les professionnels connaîtraient mieux la qualité des produits fournis par leurs prestataires. Les plus avisés pourraient même anticiper les conséquences des problèmes potentiels.
En leur faisant signer des protocoles de collaboration qui définissent l’usage la Table de Francfort.
Votre dévoué,
Lucius Maximus,
Sénateur indépendant