Depuis mardi dernier, les véhicules de plus de 3,5 tonnes sont non grata dans la capitale. Il y a quelques jours, un peu partout dans Paris, la police procédait aux premiers contrôles.
Cette interdiction de circulation fait partie du plan de lutte contre la pollution présenté par la municipalité l’hiver dernier, visant à réduire les émissions liées au trafic routier à Paris et améliorer la qualité de l’air.
Une mesure désormais autorisée par la récente loi de transition énergétique qui a donné naissance aux zones de circulation restreinte, des quartiers où, selon leur niveau de pollution, certains véhicules ne pourront pas circuler. Ici, pas de demi-mesures.
A l’exception du périphérique, «tout Paris est désormais une zone de circulation restreinte», précise Christophe Najdovski, maire adjoint (EE-LV) en charge des transports venu sur place observer l’opération de police et réaffirmer auprès des journalistes la volonté de bouter hors de Paris les véhicules les plus polluants.
«Je n’hésiterai pas à demander à la police l’immobilisation du véhicule. L’intérêt collectif doit primer, il n’est plus possible que certains quartiers subissent encore la pollution de cars poubelles.»
Et de préciser que 7 à 10% des camions et autocars en Ile-de-France sont potentiellement concernés par cette interdiction, «soit quelques milliers de poids lourds et environ 200 autocars».