La baisse de l’Euro constatée depuis plusieurs mois (à son plus bas depuis 9 ans, s’échangeant à 1,15 dollar lundi 19 janvier) aura un impact immédiat et indiscutable sur les flux touristiques, en offrant davantage de pouvoir d’achat à la clientèle étrangère et en l’incitant à privilégier des vacances européennes.
[1]Pour Didier Le Calvez, le Président UMIH Prestige, cette baisse de l’Euro est bénéfique à notre secteur, et particulièrement à l’hôtellerie de prestige, occupée majoritairement par une clientèle étrangère : « Je ne peux qu’encourager les acteurs principaux, dont l’administration et les hôteliers, à faire preuve de pédagogie dans ce sens, pour que l’industrie touristique hexagonale bénéficie de cet impact positif, et de cette opportunité ! »
[2]Le tourisme, dans le monde, c‘est 1 milliard de touristes, un chiffre d’affaires représentant 9% du PIB mondial, et 1 emploi sur 11.
Si la France reste la première destination touristique mondiale avec 84 millions de visiteurs internationaux, les acteurs du tourisme doivent prendre conscience de l’opportunité offerte par euro faible pour le secteur.
Dans un contexte économique qui reste tendu, une compétitivité accrue, et des événements tragiques de ces derniers jours, la baisse de l’Euro est une bouffée d’oxygène à terme.
Si cette tendance se confirme, et qu’il n’y a plus de faits tragiques liés au terrorisme, il est certain que l’on verra revenir de façon encore plus marquée les clientèles américaines et asiatiques.
« Nous devons poursuivre nos efforts pour attirer cette clientèle, en mettant en avant nos savoir-faire et notre excellence. », conclut-il.
« La baisse de l’euro a un impact dramatique pour les tours opérateurs et agences de voyages de l’Hexagone, explique Geoffroy de Becdelièvre, le pdg de Marco Vasco, « en effet, ces derniers achetant 75 % de leurs prestations en dollars, la dévaluation de l’euro par rapport au billet vert pourrait s’avérer extrêmement préjudiciable.. ».