Les Vingt-sept pays de l’union européenne ont accepté de rouvrir les frontières aux touristes non européens qui ont déjà été vaccinés. La seule condition sera que les vaccins qui leur auront été administrés soient approuvés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) soient pour l’instant Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen. Les touristes étrangers doivent pouvoir prouver leur vaccination au moins 14 jours avant leur arrivée.
L’accord, clé de la relance du tourisme international, doit cependant encore être ratifié par les ministres de l’Union européenne, ce qui devrait se produire a priori ce jeudi. La mesure entrera en vigueur dès sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.
Malgré l’importance de l’accord, la gestion des frontières est une question qui relève de la responsabilité exclusive des gouvernements nationaux. Par conséquent, chacun peut décider de maintenir ou d’imposer des restrictions supplémentaires aux visiteurs extérieurs à l’Union européenne.
D’autre part, les Vingt-sept ont également procédé à la révision du taux d’incidence qui sera pris en compte lors de la formulation des recommandations de voyage. Jusqu’à présent, les États membres ont des autorisations de voyage limitées vers les pays dont l’incidence ne dépassait pas 25 cas pour 100 000 habitants, un seuil qui est maintenant assoupli à 75 cas.
Ca bouge aussi en France
Le Sénat a voté dans la nuit du 18 au 19 mai l’adoption du pass sanitaire en France. Ce dernier entrera en vigueur dans l’hexagone à partir du 9 juin, et en Europe à partir de la mi-juin.
Ce document permettra l’accès aux grands rassemblements ainsi que le voyage aux quatre coins de l’Europe à la présentation d’un résultat négatif de dépistage du virus, d’un justificatif de vaccination, ou encore d’une attestation de rétablissement après une contamination.
Il s’agirait d’un véritable sésame facilitant le retour à la vie d’avant.