L’infâme festival de Yulin dépassé par … Bali

4 juillet 2017   Serge Fabre   2 commentaires   Pays    Animals Australia, Bali, estival de Yulin, viande de chien  

Tous les défenseurs de la cause canine ont l’œil fixé sur l’horrible festival de Yulin en Chine. Certains apprécient de goûter à la viande de pauvres chiens. On ne peut qu’appuyer les campagnes médiatiques contre ce festival. Mais d’autres régions insoupçonnables dépassent ce qui peut être fait à Yulin….

Le festival de Yulin devait être interdit

Des activistes américains avaient affirmé, il y a quelques mois, qu’il y aurait une interdiction sur la vente de la viande de chien cette année. C’était une fausse rumeur. Les militants estiment que durant les « belles » années, environ 10 000 chiens et chats ont été tués et mangés pendant ce festival qui dure 10 jours.

Les autorités municipales ne sont pas heureuses des images négatives qu’apportent ce festival mais aucune loi n’interdit de manger du chien ou du chat.

De plus en plus de chinois militent de leur coté pour sauver des chiens de l’abattage et luttent contre ce festival. (voir vidéo : https://youtu.be/OqU3Wppj8FI )

Il existe d’autres pays où on continue de manger du chien

Auriez-vous mangé une brochette de viande de chien à Bali ?

Les touristes qui découvrent Bali peuvent, à un moment ou un autre, voir une échoppe qui vous proposera des « satay » (brochettes).

Cependant ils ne réalisent pas ce que signifient les lettre RW apposées sur l’échoppe. Cette inscription signifie que c’est de la viande de chien qui est servie.

Selon l’organisation Animals Australia (AA), chaque année, 70.000 chiens sont abattus à Bali. Les chiens sont brutalement tués (étranglés, matraqués ou empoisonnés) avant d’être consommés. Selon AA, environ sept fois plus de chiens sont tués à Bali chaque année que durant le festival de Yulin.

Un traitement indigne pour ces pauvres chiens

Selon l’organisation australienne, qui a énormément travaillé sur le sujet le traitement que subissent les chiens est immonde. Une fois capturés, ils sont jetés dans des caisses de bambou ou des sacs de riz.

Ils peuvent attendre comme cela plusieurs heures, voire plusieurs jours. La gueule est bloquée et un ruban de plastique entoure les pattes. Ils seront abattus sauvagement.

Serge Fabre