Une jeune artiste Américaine, s’est vue refusée à bord d’un vol intérieur ralliant New York à Seattle parce qu’elle était vêtue d’un short jugé trop court.
Maggie McMuffin, comédienne de spectacles burlesques qui venait de donner une représentation à Boston voulait retourner à Seattle (Washington). Par confort, l’Américaine enfile un short à rayures noires et blanches, des chaussettes hautes assorties et d’un sweat-shirt avec une tête de tigre. Mais cette tenue jugée « inappropriée » n’a pas été du goût du pilote qui a conditionné l’autorisation de monter à bord part un changement de vêtements.
[1]Après avoir patienté 45 minutes devant la porte d’embarquement l’équipage de la compagnie JetBlue a fait part à Maggie McMuffin de la décision irrévocable du commandant de bord, « impossible de prendre place dans l’avion vêtue de la sorte« .
La jeune femme a tenté de se défendre qualifiant la décision de « sexiste« , expliquant que sa tenue vestimentaire n’avait choqué personne durant son premier vol entre New York et Seattle, ni même au passage de sécurité de cette escale.
« On m’a dit que c’était une décision du pilote et qu’on ne pouvait donc pas aller à l’encontre de sa parole. »
Dépitée et n’ayant plus d’autre solution, Maggie McMuffin se résout acheter un bas de pyjama à 22 dollars (environ 20 euros), dans un des magasins du terminal de Boston.
Pourquoi faire court ?
L’artiste n’a pas voulu en rester là et a expliqué lors d’une interview à Kiro 7 News, chaîne de télévision de Seattle que l’incident sexiste « est représentatif de la société patriarcale dans laquelle les femmes apparaissent légèrement vêtues pour vendre des choses mais lorsqu’elles décident elles-mêmes de le faire, on les punit pour cela« .
De son côté, la compagnie JetBlue a réagi en donnant raison à son personnel tout en indiquant vouloir rembourser les 22 dollars à Maggie dépensés pour le pyjama et même avoir proposé un bon de 200 dollars sur un prochain vol.
Mais l’artiste a décliné l’offre, la trouvant un peut short ? Réclamant le remboursement plein et entier du vol, des excuses du pilote et un règlement plus précis concernant les usages vestimentaires à bord d’un vol. Affaire à suivre …
Robert Kassous