Disneyland paris a vu fondre sa fréquentation avec près d’un million de visiteurs en moins en 2013 par rapport à l’année dernière.
Certes les vingt ans du parc, fêtés en 2012, avaient drainé 16 millions d’entrées mais le retour à la réalité de 2013, 14,9 millions de visiteurs, en baisse de 7 %, est selon un responsable « assez dur à avaler« .
Les causes de ce fort recul ? Une clientèle française beaucoup plus frileuse qu’avant et un visitorat international tourné cette année vers d’autres destinations.
« Les français représentent 51 % des visiteurs, explique Philippe Gas, le président du parc, l’environnement économique européen toujours difficile et les conditions météorologiques défavorables ont pesé sur les volumes des activités touristiques« .
Les italiens, parmi les nationalités les plus dynamiques ont fortement baissé ainsi que les allemands, les anglais et les espagnols.
Et ce phénomène ne touche pas exclusivement Disneyland : Le Parc Astérix, par exemple, a enregistré un recul de 7,5 % de sa fréquentation en 2013 tandis que le Futuroscope a perdu 4,73 % de son chiffre d’affaires cette année.
« Les parcs d’attractions sont très dépendants de la météo et du pouvoir d’achat » résume un spécialiste du secteur.
Pour Disney, la bonne nouvelle, malgré tout, c’est la hausse du ticket moyen.
La dépense moyenne par visiteur dans le parc (billet, restauration et souvenirs) a ainsi progressé de 3,7 %, à 48,14 euros.
Même chose pour l’hôtellerie, où la perte de 105 000 nuitées sur l’année est amortie par la hausse de 1,6 % du panier moyen.
Au final, le chiffre d’affaires global du parc de Marne-la-Vallée, limite sa baisse à 1,1 %, à 1,31 milliard d’euros.
De quoi quand même sécher les larmes de Mickey et relativiser un peu cette contre-performance !