Le Gouvernement avait déjà assigné en justice Expedia le 14 novembre 2013 afin de constater l’existence d’une entrave abusive à la liberté commerciale et tarifaire des hôteliers. L’UMIH, le principal syndicat hôtelier français était intervenant volontaire en soutien du Gouvernement dans cette procédure. Le Tribunal de Commerce avait rendu une décision le 7 mai 2015, mais jugée pas totalement satisfaisante par le ministre de l’Economie qui avait fait appel. Mercredi dernier, le site a été condamné à verser un million d’euros d’amende au gouvernement.
Seule l’UMIH a décidé d’accompagner cette action, comme elle s’engage sur chacune des procédures visant à rééquilibrer les relations avec les agences en ligne.
[1]« Notre mobilisation et nos actions portent leur fruit. Aujourd’hui, c’est une nouvelle très belle victoire pour les 17 000 hôteliers français après 3 ans de procédure. Il est clairement reconnu que les pratiques de la plateforme sont illégales. » se réjouit Roland Heguy, Président confédéral de l’UMIH.
« Cet arrêt, très attendu par nos homologues européens, vient mettre fin aux pratiques d’Expedia qui refuse d’appliquer la loi Macron et qui n’était pas partie prenante des engagements pris par Booking.com devant l’Autorité de la concurrence. Il renforce l’ensemble des actions menées par l’UMIH et le GNC afin de moraliser les pratiques des plateformes de réservation en ligne et de restaurer enfin les conditions d’une concurrence libre et non faussée.», a déclaré Laurent Duc, Président UMIH Hôtellerie.