Moi Napoléon, 1er touriste à Sainte-Hélène
30 avril 2021 Yves Pouchard Aucun commentaire À la une Bruno Wennagel, napoléon, Sainte Hélène, Thierry Lentz, Vincent Mottez
Un cancer de l’estomac est venu à bout de Napoléon à 51 ans, et malheureusement la Covid est en train de le faire pour les commémorations du bicentenaire de sa mort. Pour valoriser ses actions ou vilipender ses erreurs, nombre d’opérations ont dû être annulées ou au moins réduites. Lui donner la parole à lui est le défi relevé par un roman graphique, « Moi Napoléon ».
Commémorer c’est se souvenir ensemble, pas fêter. Donc qu’on l’aime ou pas, l’Empereur mérite qu’on en parle. Ou qu’on le laisse parler comme ont choisi de le faire, en textes et en dessins, Vincent Mottez et Bruno Wennagel.
L’imposant volume au format bd, préfacé par Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, débute et s’achève à Sainte-Hélène, caillou perdu au milieu de l’Atlantique.
Entre temps, les auteurs reviennent en 24 étapes sur des dates, événements ou personnages marquants de la carrière du « petit caporal » : la naissance à Ajaccio en 1769, ses années d’études à Brienne puis Paris, la rencontre avec Joséphine de Beauharnais, la campagne d’Egypte, le coup d’état…etc… sans oublier bien sûr Austerlitz et Waterloo.
C’est donc à la première personne que le récit se déroule, Napoléon s’interrogeant souvent sur ses erreurs et, parfois, pronostiquant l’impossibilité de faits futurs, que nous, nous savons être survenus après lui.
La force du dessin vient de son indépendance : il ne souligne pas le texte mais en est une suite riche de nouvelles informations complétant le paragraphe d’ouverture de chaque chapitre où les auteurs placent le contexte.
En refermant ce livre bien agréable à parcourir, on n’aura pas eu bien sûr tous les détails des 35 années les plus trépidantes du Corse, de ses 10 ans à l’arrivée à Brienne, à ses 45 ans au départ vers Sainte-Hélène, mais la trame et le feuilleton de cette vie hors normes sont bien là pour recadrer les bribes d’Histoire entendues ici ou là.
Objectif atteint donc pour cette confession fictive, et au besoin d’approfondir tel ou tel aspect, reste à se plonger dans un des livres qui sortent chaque jour sur la planète sur le cas Napoléon.
Yves Pouchard
« Moi Napoléon » de Vincent Mottez et Bruno Wennagel. Unique Héritage Editions. 150 pages. 22€90.
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