Les 250.000 croisiéristes accueillis laissent 27 ME dans l’économie monégasque selon la Société d’exploitation des ports de Monaco et la Direction du tourisme et des congrès qui vient de publier une étude sur les croisiéristes en escale en Principauté.
Le gouvernement monégasque apprend t’on, a choisi de n‘accueillir en Principauté que des unités de croisières de luxe pour optimiser les retombées économiques. Depuis 2004, la société d’exploitation des ports de Monaco gère la grande digue qui permet l’accostage des plus grandes unités. Chaque année 200 escales sont enregistrées et cela se traduit par 250 000 passagers dont 95 % restent en Principauté (12 % en excursion seulement).
[1]La plupart des unités en escale à Monaco sont en catégorie « premium » ou « luxe ». L’enquête révèle également que les passagers « luxe » dépensent en moyenne 655 euros à Monaco lors d’une escale soit 10 fois plus qu’un passager en classe « premium » (60 euros).
Les dépenses liées à l’activité croisière sont évaluées à 27 millions d’euros par an et soutient 172 emplois directs et 50 indirects dont la masse salariale est estimée à 8 millions d’euros. Le commerce et la restauration sont les premiers bénéficiaires de cette manne.
A noter que les hôteliers précisent que la moitié des croisiéristes « luxe », qui démarrent ou achèvent leur voyage en Principauté, y passent également une nuit (cela correspond à 3,52 % des nuitées).
L’enquête confirme que la politique du gouvernement va accentuer cette cible des croisières « luxe » à fort impact sur l’économie monégasque et notamment pourvoyeur de nuitées hôtelières.
Michel Bovas