Même si Monaco ne dispose pas d’aéroport mais d’un simple héliport, les prochains mois pourraient voir la Principauté prendre une participation dans le capital de la société aéroportuaire niçoise dans le cadre sa privatisation. Mais Monaco dispose à l’instar de la DGA en France sa direction de l’aviation civile.
Ce qui constitue à la fois une prérogative d’un Etat souverain qui dispose d’un espace aérien mais qui peut apparaître incongru eu égard à un Etat dont la taille est réduite.
Rattachée au département de l’Urbanisme, la direction de l’Aviation civile monégasque elle contrôle les deux compagnies aériennes que sont Héli-Air Monaco et Monacair, dans le respect des règlements de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).
[1]Elle a en charge la législation et de la réglementation monégasque d’aviation civile ainsi que l’immatriculation des aéronefs monégasques (une quarantaine). Elle établit et contrôle les licences des pilotes monégasques.
Enfin, elle représente la principauté dans les instances aéronautiques internationales. Mais le rôle principal de cette direction est de fait l’héliport de Monaco avec la mise en place des contrôles de sûreté des passagers et des bagages (effectué par une société sous-traitante) soit une équipe de 16 personnes dont huit contrôleurs aériens.
Un effectif amené à croître sensiblement avec les travaux de rénovation en cours.
L’héliport accueille chaque année plus de 80 000 passagers dont 60 000 sur la ligne régulière Nice-Monaco-Nice et enregistrant plus de 34 000 mouvements d’hélicoptères, soit une centaine de mouvements par jour en moyenne avec une pointe le dimanche du Grand Prix de Formule 1 avec 773 mouvements pour 1 942 passagers transportés.
La direction de l’aviation monégasque teste un nouveau type de radar spécifique pour détecter les drones qui peuvent présenter des risques pour le trafic hélicoptère ou la sécurité de l’espace aérien monégasque.