MSC a passé une commande de 2 milliards d’euros aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire pour deux nouveaux paquebots, livrables en 2025 et 2027 et propulsés au GNL (gaz naturel liquéfié). Pour les chantiers de Saint Nazaire le carnet de commande est désormais plutôt bien diversifié avec 6 navires pour MSC, 3 navires pour Royal Caribbean, 4 pour Celebrity Cruises et 4 pétroliers ravitailleurs pour la Marine Nationale, le tout échelonné jusqu’en 2029.
Selon l’Elysée, la construction des deux nouveaux paquebots MSC Croisières va générer « 14 millions d’heures de travail, correspondant à 2 400 emplois pendant trois ans et demi ».
La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel de Matignon, en présence de Mr Edouard Philippe, Premier Ministre; Mr Gianluigi Aponte, fondateur et président exécutif du groupe MSC; Mr Pierfrancesco Vago, président exécutif de MSC Croisières, et Mr Laurent Castraing, Directeur Général des Chantiers de l’Atlantique.
MSC Croisières et les Chantiers de l’Atlantique signent des contrats fermes pour la construction des troisième et quatrième navires MSC de la classe World propulsés au GNL (livrés entre 2025 et 2027) pour un investissement de 2 milliards d’euros.
Un partenariat renforcé par deux autres projets de construction inédits avec des protocoles d’accord d’un nouveau prototype de navires propulsés au GN ainsi d’un autre prototype innovant à propulsion vélique.
L’accord prévoit ainsi le développement d’une nouvelle classe de paquebots au gaz naturel liquéfié (GNL), un carburant qui n’émet pas de dioxyde de soufre et réduit jusqu’à 20 % les émissions de CO2, et de plus de 95 % les particules fines, le secteur de la croisière étant accusé de polluer massivement.
La propulsion vélique, une idée dans le vent
Utiliser l’énergie gratuite qu’offre le vent : une idée de bon sens pour imaginer des navires plus respectueux de l’environnement.
Particularité des voiles utilisées pour propulser les navires ? Elles sont composée de panneaux articulés en matériaux composites, qui permettront à terme de disposer de voile de 1 200 m², d’une durée de vie estimée à trente ans. En comparaison, une voile classique haut de gamme durerait seulement quatre à cinq ans.
La propulsion vélique viendrait accompagner les moteurs au gaz liquéfié et pourrait faire diminuer, à l’horizon 2040, près de 40 % des émissions de CO2.
MSC Croisières, précurseur en matière de défense de l’environnement, s’est engagé à dépenser 2 milliards d’euros avec les chantiers de l’Atlantique dans la construction de ses futurs « Paquebots à voile ».