Le sort du département des Alpes Maritimes en PACA sur le tracé d’une ligne ferroviaire (LGV) susceptible de passer par Nice d’ici à 2030, sera décidé aujourd’hui lors de la remise des conclusions du rapport de la Commission Mobilité 21 au Parlement.
Des fuites ont d’ores et déjà permis aux élus locaux et régionaux de savoir que la ville était finalement exclue du projet, au profit d’une traversée souterraine ferroviaire de la gare Marseille Saint-Charles et la vallée de l’Huveaune pour un montant de 2,5 milliards d’euros.
« Une grave erreur financière et politique » d’après Jean Icart, conseiller municipal et candidat à l’élection municipale.
« Je participe au débat public autour de la LGV Côte d’Azur depuis 2005. La région PACA se classe derrière l’Ile-de-France en termes de fréquentation du réseau ferré et pourtant, elle présente le plus petit nombre de voies ferrées. Le tronçon niçois avec la section Nice-Cannes-Le Muy sera à priori reporté au mieux à 2030-2050.
La décision de la Commission 21 condamne les Alpes-Maritimes à l’isolement et nous pousse, en tant que politiques, à voir l’avenir du côté transalpin et non français. ».