Didier Zanon, le Directeur de l’office de tourisme métropolitain Nice-Côte d’Azur, indique que malgré les résultats corrects de l’été, l’arrière-saison touristique sera plus compliquée. En temps normal, la région niçoise reçoit au cours de l’été plus de 65 % de touristes étrangers un taux élevé qui doit beaucoup à l’offre aérienne qui relie Nice à l’ensemble de l’Europe mais aussi au delà.
Naturellement cette clientèle a fait défaut cet été. Alors que dans d’autres villes françaises comparables ce taux est inverse, l’aéroport joue un rôle fondamental dans l’activité touristique niçoise l’été mais aussi l’hiver et notamment pour la clientèle congrès.
Sans TGV, ce qui fait la force de Nice avec l’aérien est devenue un handicap lors de l’ arrêt des vols. Revenant sur les taux d’occupation de l’hôtellerie. Denis Zanon souligne que le taux était de 14 % en juin de 51 % en juillet et de 88 % en août.
Le prix des chambres n’a baissé que de 14 %.L’arrière saison à Nice risque d’être problématique par le fait que l’évènementiel et le tourisme de congrès et d’affaires est quasiment à l’arrêt.
Plus pessimiste Denis Cippolini, président du Syndicat des hôteliers Nice Côte d’Azur, se montre circonspect. Le passage en zone rouge a forcément affaibli la destination. Il avoue que le mois de septembre sera « compliqué, pour ne pas dire catastrophique. »