Le PDG de Ryanair, Michael O’Leary a déclaré récemment à Londres lors du Congrès mondial des compagnies low cost , qu’il serait prêt à travailler avec les agences de voyages en ligne dans le cadre d’un changement majeur dans sa politique de distribution.
Cette nouvelle stratégie vient directement de la concurrence que lui fait subir easyJet (avec son nouveau système de réservation en ligne pour les agents de voyages développé avec Amadeus), comme il l’a franchement admis.
» Nous devons améliorer l’accès de nos produits aux vendeurs (..) et leur proposer de combiner tous les flux de ventes, de réservations avec des tarifs en temps réel et une offre complète auxiliaire via XML « .
Faisant un point sur les performances de sa compagnie, dont certains observateurs raillaient le « petit bénéfice » (+5 %, ndlr), le charismatique patron a balayé le sujet d’un revers de main.
» Le bénéfice après taxes de Ryanair pour l’année fiscale 2013/2014 se situera aux environs de 570 millions d’euros, alors que nous visions 600 millions d’euros. Vous trouvez ça mauvais, vous ? »
Concernant le développement à venir, il semble qu’il passera par une arrivée du long-courrier, et vraisemblablement, dans un premier temps, à destination des Etats-Unis.
» Pour être rentables, il nous faudra des liaisons à fréquences élevées entre Londres et les Etats-Unis » a t-il précisé, ajoutant » ainsi que de nouveaux avions bien sûr ! ».
De nouveaux avions disposant, évidement, d’une classe affaires… (les appareils les plus demandés actuellement aux avionneurs).
Ryanair transporte, bon mal an, un peu plus de 80 millions de passagers par an.