Selon un sondage réalisé par ADN Tourisme et le Ministère du Tourisme les Français sont plus nombreux que l’an dernier (+3 %) à être partis en vacances cet été (week-ends et séjours). Ces vacanciers représentent 68 % de la population.
Par contre explique Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du voyage, « les opérateurs de voyages (agences de voyages physiques et en ligne, tour-opérateurs, ndlr) tempèrent néanmoins légèrement cet optimisme » :
Stabilité du nombre de vacanciers
Le nombre de Français ayant utilisé leurs services pour des vacances en juillet – août est stable par rapport à 2022 et en sensible retrait par rapport à 2019 : -8 %
Un budget consacré aux vacances en forte hausse
Si des Français ont été contraints de réduire le budget et la durée de leurs vacances, voire à les transformer en week-end prolongé, ceux qui ont les moyens de partir à l’étranger ont consacré à leurs vacances un budget (panier moyen) en progression de + 7 % par rapport à l’été dernier et de + 33 % par rapport à l’été 2019.
« Cette évolution résulte pour partie de la hausse des prix (billets d’avion, hôtellerie, hébergement…) mais aussi du fait que les Français qui ont les moyens de partir à l’étranger n’hésitent pas à « monter en gamme ».
Où partent-ils ?
L’Espagne, la Grèce, la France métropolitaine et la Tunisie ont été privilégiées, comme l’an dernier.
Dans le top-ten on trouve le Maroc et l’Egypte qui n’étaient pas traditionnellement des destinations d’été. L’Ile Maurice prend la place de la République Dominicaine.
Un mois de Septembre prometteur
Les réservations pour le mois de septembre sont en hausse sensible : + 17 % par rapport à l’an dernier et + 10 % par rapport à 2019.
Le budget moyen consacré aux vacanciers de septembre est en hausse de 10 % par rapport à septembre dernier et de 23 % par rapport à septembre 2019.
Les destinations de vacances sont les mêmes que cet été avec toutefois le Canada qui se hisse en 8ème place.
Et un meilleur étalement des vacances d’été
On assiste à un écrêtement des vacances de plein été (juillet août) au bénéfice de septembre et juin.
Il est possible que les effets conjugués de la canicule et de la baisse du pouvoir d’achat soient à l’origine de ce glissement.
Alors que le mois d’aout était, il y a quelques années le mois de pointe en matière de vacances, la répartition devient plus équilibrée entre juillet, août et septembre. On s’oriente donc vers des saisons d’été plus longues.
*Données issues de l’Observatoire Les Entreprises du Voyage – Orchestra.