Jusqu’au 11 février 2018 l’exposition-événement présentera des chefs-d’œuvre essentiels dans la carrière de Picasso comme Le Rêve (huile sur toile, collection particulière) et de nombreux documents d’archives replaçant les créations de cette année dans leur contexte.
L’exposition « Picasso 1932 », organisée en partenariat avec la Tate Modern de Londres, en fait le pari, invitant le visiteur à suivre au quotidien, par un parcours rigoureusement chronologique, la production d’une année particulièrement riche. Elle questionnera la célèbre formule de l’artiste selon laquelle « l’œuvre que l’on fait est une façon de tenir son journal » qui sous-entend l’idée d’une coïncidence entre vie et création.
[1]De nombreuses thématiques abordées Parmi les jalons de cette année exceptionnelle se trouvent les séries des baigneuses et les portraits et compositions colorées autour de la figure de Marie-Thérèse Walter, posant la question du rapport au surréalisme.
En parallèle de ces œuvres sensuelles et érotiques, l’artiste revient au thème de la Crucifixion, tandis que Brassaï réalise en décembre un reportage photographique dans son atelier de Boisgeloup.
1932 voit également la « muséification » de l’œuvre de Picasso à travers l’organisation des rétrospectives à la galerie Georges Petit à Paris et au Kunsthaus de Zurich qui exposent, pour la première fois depuis 1911, le peintre espagnol au public et aux critiques.
L’année est enfin marquée par la parution du premier volume du Catalogue raisonné de l’œuvre de Pablo Picasso, publié par Christian Zervos, qui place l’auteur des Demoiselles d’Avignon dans une exploration de son propre travail.
Musée Picasso Paris
5 Rue de Thorigny 75003 Paris