Une PNC de Transavia fait monter la pression
21 octobre 2016 Robert Kassous 2 commentaires People hotesse, Telegraaf, Transavia 8930 vues
C’est une histoire à la Georges Feydeau, avec le mari, la femme et l’amant. Par contre, contrairement au théâtre, ici les portes ne claquent pas puisque la scène se passe en plein vol.
Le journal du hard
Un mari jaloux découvrant le journal intime de son épouse la menace de voir détailler au grand jour ses frasques avec ses collègues de la compagnie Transavia. Il fait notamment allusion aux parties de jambes en l’air qui se seraient déroulées à l’hôtel, mais aussi dans le cockpit ou dans l’espace repos des Boeing 737-800 de la low cost, pendant le vol.
Le souci pour l’hôtesse de l’air, c’est qu’elle tenait son carnet bien à jour, inscrivant scrupuleusement les noms de ses partenaires, les vols et les lieux où elle s’envoyait en l’air avec ces collègues, parfois mariés eux aussi.
L’affaire passionne la presse néerlandaise, beaucoup moins la compagnie
Selon le Telegraaf, la compagnie Transavia était au courant depuis des mois, elle a d’abord tenté de dissuader le mari d’envoyer « des emails accusatoires » à ses employés, en le menaçant de poursuites en diffamation.
De son côté, l’hôtesse également mère de quatre enfants a entamé une action judiciaire afin de stopper d’éventuelle parution de ses exploits aériens, mais trop tard : l’information a fuité et fini par éclater au grand jour, pour le plus grand bonheur de la presse locale.
La compagnie a porté plainte et un jugement sera rendu le 24 octobre à La Haye, tribunal plus connu pour juger les crimes contre l’humanité que des parties de jambes en l’air.
Salut la compagnie !
La filiale d’Air France est assez gênée de cette sombre affaire.
Elle aurait diligenté une enquête interne, car la liste de noms, dates, circonstances des ébats pourrait coûter très cher aux employés incriminés sans compter l’image de la compagnie.
La direction de Transavia assure »‘que jamais la sécurité des passagers n’a été mise en danger« .
Dans sa dernière communication en France Transavia assurait qu’elle « met au cœur de ses engagements la qualité de ses services et la proximité de ses équipages« .
Si vous ne voyez plus personne dans les couloirs d’un avion, posez-vous les bonnes questions !
Robert Kassous
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2 commentaires pour “Une PNC de Transavia fait monter la pression”
Et alors…. ce métier est suffisament dur, avec des touristes exigeants et désagréables. Si elle a de bons moment à elle… choisis,acceptés, qu’elle en profite…. Bravo !!!!! Anne
La presse raconte vraiment n’importe quoi. Il n’y a pas de postes de repos dans les Boeing 737-800 de TRANSAVIA et le cockpit est bien trop petit sur ce genre d’avion pour faire quoi que ce soit.
On ne peut que s’imaginer l’exagération d’information de la part des médias. 😉