En France, contrairement à l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie ou l’Espagne, la desserte long-courriers reste, pour les aéroports de province, dépendante soit du hub de Roissy ou soient des grands hubs européens obligeant plus de complications pour les voyages des touristes de loisirs et d’affaires.
A Nice Côte d’Azur, qui dispose déjà de longs courriers vers New York les Emirats et bientôt la Chine, le passage obligé par Roissy ou Orly ne représente que 16 % des passagers longs courrier, le reste transite par les hubs Francfort, Zurich, Amsterdam, Londres, Munich et Rome.
Face à cette situation, l’ aéroport de Nice a mis en place en début d’année, Nice Connect, qui permet aux passagers de connecter les vols de n’importe quelle compagnie à n’importe quelle autre compagnie, à travers le monde via Nice Côte d’Azur, avec des durées entre les correspondances inférieures à celles ayant cours dans les grands hubs européens.
La Société des Aéroports de la Côte d’Azur se bat pour l’ouverture des droits de trafic car leur limitation pousse les passagers à utiliser de préférence les hubs européens.
La Côte d’Azur étant à la fois un territoire de tourisme mais aussi d’affaires avec les congrès et salons, ainsi que la présence d’importantes sociétés notamment à Monaco ou Sophia Antipolis, la société des aéroports de la Côte d’Azur avec d’autres aéroports de province, a réclamé lors des dernières Assises du Transport Aérien, au gouvernement qu’une partie des droits de trafic qui s’ouvrent soit affectée aux aéroports en région.
Les enjeux sont importants tant pour l’ aéroport de Nice que pour le développement économique des régions françaises, très en retrait en matière de desserte aérienne que nos voisins européens.
Les récentes ouvertures sur la Russie et la Chine sont un signe positif.
MB