Enchanteresse, envoûtante ou encore dépaysante, les adjectifs pour décrire la destination Algérie sont innombrables.
Des côtes méditerranéennes aux confins du Sahara en passant par le majestueux relief de l’Atlas, l’ Algérie offre des paysages variés qui ne peuvent laisser le visiteur indifférent.
Pourquoi donc ce pays aux atouts touristiques indéniables reste encore aujourd’hui, une destination en marge des flux touristiques internationaux ?
La réponse se trouve en partie par l’image (injustifiée) que le public et certains professionnels du tourisme ont de l’Algérie.
La décennie noire vécue par le pays continue de hanter certains esprits alors que la stabilité sécuritaire est bel et bien une réalité aujourd’hui.
Preuve en est de ce décalage avec la réalité, les appréhensions et les préjugés des touristes volent rapidement en éclats après que ces derniers découvrent le pays et l’hospitalité de son peuple.
Du côté algérien, les autorités tentent de revaloriser un secteur touristique longtemps déliquescent, en portant une politique touristique ambitieuse.
Cette volonté affichée de permettre au tourisme algérien de retrouver ses lettres de noblesse, se manifeste par plusieurs initiatives.
Un investissement massif de l’état dans les infrastructures hôtelières afin d’augmenter la capacité d’accueil, la mise en place d’une série de promotions tarifaires tout au long de l’année par la compagnie aérienne nationale Air Algérie ou encore la tenue de festivals pour promouvoir la destination Algérie en sont des exemples manifestes.
Lors du 4e festival saharien qui s’est tenu à Adrar et Timimoun en mars dernier, le directeur général de l’ONAT, M. Mohamed Chérif Slatnia a notamment évoqué la nécessité de répondre à une demande croissante de la part des touristes étrangers, celle du « tourisme d’aventure » (Trekking, bivouac) et du « tourisme culturel » (visite des sites historiques) afin de permettre à l’Algérie de se démarquer des autres destinations du pourtour méditerranéen.
Dans ce secteur très concurrentiel qu’est le tourisme, gageons que l’Algérie dont le potentiel touristique n’est plus un secret, saura tirer son épingle du jeu.
Malik Acher
à Alger, pour LaQuotidienne