Le gouvernement portugais s’est tout récemment rapprochées des candidats à la reprise de la compagnie aérienne TAP, exposant notamment des conditions différentes de celles initialement prévues mais qui ne convainquent pas les candidats, dont IAG.
Le projet du gouvernement portugais consiste à conserver 51 % de l’entreprise, une décision qui ne coïncide pas avec les attentes de la société mère d’Iberia et Vueling, IAG, qui cherche à avoir un contrôle total afin de renforcer sa position sur le marché européen.
De même, les autorités portugaises ont fait part de cette intention à d’autres grandes compagnies aériennes, comme Air France-KLM et Lufthansa, qui étudient également l’opération après avoir pris le contrôle respectivement de SAS et d’ITA Airways (ancienne Alitalia) ces derniers temps.
En ce sens, l’idée de la société holding dirigée par Luis Gallego, le président d’IAG, est de procéder à l’achat si les conditions sont attractives.
Il rappelle que pour son groupe « toute opération ne sera envisagée que si elle a du sens et si elle nous rend plus forts » .
« Certains disent que nous devons acheter TAP parce que nous n’avons pas réussié l’opération avec Air Europa.
Mais ce n’est pas indispensable pour nous. « Sans Tap, nous obtenons déjà de très bons résultats« , a-t-il souligné.
L’idée du gouvernement portugais est que la privatisation de TAP commence au premier semestre 2025.
Le secrétaire d’État en charge de ce dossier a récemment expliqué que les conditions de la vente devaient être clôturées cette année.
« D’ici décembre prochain, nous aurons défini le modèle pour que tout puisse être bouclé l’année prochaine« .