[1]Non mais, j’y crois pas… qu’est-ce que j’écoute ? vous détestez le car ? le car, c’est ringard ? y vous viendrait jamais à l’idée de proposer une destination par autocar à vos clients ? Non mais, j’y crois pas… j’suis vénère grave… mal barré mon tour du monde en solitaire !!!
Wouhai, wouhai, c’est çà wouhai, d’la provoque… Bon, et ben puisque vous répondez sans réfléchir… et que vous venez à peu près toutes et tous de fêter la Saint Valentin, je vous propose de vérifier si par hasard une de vos premières petites histoires de Cœur se serait pas passée au fond d’un car.
Çà se s’rait pas passé dans la pénombre d’une fin de journée, sur des sièges bien confortables, bercés que vous étiez par le ronronnement du moteur, bien camouflés par les dossiers de devant ? Hein ? Hein ? C’était à l’occasion d’un retour de colo ? d’un séjour linguistique ? d’une sortie de ski ? d’un déplacement sportif ? j’me trompe ?
Et ben, vous voyez ! Pile poil, j’risquais pas d’me tromper, car curieusement ces premiers trucs, c’est tellement cool que çà s’passe pas dans le train, çà s’passe pas non plus dans l’avion… Non, ces roucooleries là, çà s’passe que dans un car !
Alors, pouet, pouet camembert ! Et si çà ne vous remue pas la moulinette arrière, j’suis franchement désolé pour vous, mais çà ne m’empêchera pas de continuer… Mon seul but c’est de vous convertir à l’autocarisme (sans pêcher), de vous donner envie pour le moins de le découvrir, d’y réfléchir et peut-être mieux encore, d’en faire bénéficier le voyageur !
Allons-y maintenant ! Assez perdu de temps… on va taper direct dans le (poids) lourd, et passer aux sujets graves sérieux du joli petit monde autocaristique et de la joyeuse bande d’intoxiqués qui ne pensent qu’à çà… Et croyez-moi, y’avait pas un chroniqueu’ pour traiter avec délicatesse de ce vaste sujet, et aucun… je dis bien aucun… parmi eux ne pourrait mieux en parler qu’un type (parmi tant d’autres) qui aura pataugé toute sa vie dans le potage de c’boulot…
A ma connaissance, aucun rédacteur n’est jamais tombé dans le chaudron de cette sacrée potion magique quand il était gamin… Ainsi, on peut mieux comprendre qu’ils s’en foutent comme de leurs premières liquettes et qu’il n’y a aucun risque à ce qu’ils viennent nous taquiner par ici !
Bon, bon… Assez phrasé, allons y maintenant ! Et pour ne pas trop vous faire yoyoter de la cafetière, je vous propose de commencer par le commencement. En essayant de faire simple, comme quand on déroule une pl’otte de laine, on va tacher de choisir le bon bout…
Avec votre permission, essayons d’abord de mettre un peu d’ordre dans les rayons de votre comptoir, car il est franchement impératif de rétablir quelques vérités premières et de faire enfin la part des choses en ce qui concerne les seuls (… ?…) modes de voyages à proposer à votre clientèle. (A suivre)
Jean-Pierre Michel
Ps : Moi aussi, j’ai moyen aimé le chapelet au-dessus de ma tête, c’était un peu relou, non ? Pis aussi, j’aime mieux faire une faute d’aurtaugrafe, j’écris : car.isme et pas charisme, là c’est dit !