Après godzilla à la fin du siècle dernier, les punaises attaquent New York. La menace est réelle, bien que leurs tailles respectives de ces prédateurs soient très différentes. La contre-attaque s’organise. Une offensive des autorités locale se met en place avec la ferme ambition d’éradiquer totalement les punaises de lit.
Les punaises de lit ou Cimex Lectularius est l’espèce la mieux adaptée aux environnements humains.
Elle semble tout particulièrement apprécier New York. Les hôtels sont en première ligne de cette guerre fatalement larvée.
[1]La punaise de lit ne vole pas. Elle se déplace comme l’éclair et se faufile partout.
Sa principale activité consiste à se gorger de sang. Car la punaise de lit est un micro vampire avide de sang humain frais.
[2]Comme les clients des hôtels, la punaise de lit est une grande voyageuse qui sait se propager partout à grande vitesse. Un ennemi mobile et particulièrement furtif.
Le nombre de signalements concernant leur présence dans les hôtels new yorkais a en effet augmenté de 44 % entre 2014 et 2016. Tous étaient frappés selon que vous soyez riche ou puissant.
Ce phénomène toucherait aussi bien l’hôtellerie de luxe que les établissements économiques.
Malheureusement les prix très élevés de l’hôtellerie locale ne prennent pas en compte ce phénomène inquiétant.
[3]Comme les punaises, à New York, les prix continuent d’augmenter.
Face à un tableau aussi préoccupant et devant l’ampleur de la menace, la municipalité New Yorkaise a décrété l’état d’urgence.
Elle a présentée le 29 octobre dernier un projet de loi qui prévoit l’inspection semestrielle obligatoire de tous les établissements hôteliers de la ville par des exterminateurs professionnels.
Espérons que ce combat se soldera par une victoire totale des humains.
François Teyssier