Considérée comme Paris et Deauville, comme une destination de premier plan pour le tourisme d’affaires, la ville de Cannes, représentée par son premier magistrat, David Lisnard, a participé hier matin au Comité Interministériel du Tourisme qui doit engager un grand « plan Marshall » pour cette activité économique. Un plan qui pourrait mobiliser 1,3 milliard d’euros.
Pour rappel Cannes est une destination importante pour le tourisme d’affaires grâce aux salons professionnels organisés par le Groupe Reed Midem toute l’année et quelques événements emblématiques à forte retombées économiques et médiatiques pour la France comme le Festival du Film.
Président du CRT Côte d’Azur et ancien Président du palais des Festivals David Lisnard connait bien tous les types de tourisme (affaires, balnéaires, loisirs, croisières, sportif, montagne), la Côte d’Azur étant un territoire ou mer et Montagne cohabitent avec une forte activité économique support du tourisme d’affaires.
Un territoire dont 50 % de la fréquentation dépend d’une clientèle internationale.
2 millions d’euros pour le tourisme azuréen
L’enveloppe de 2 millions d’euros allouée par le gouvernement sera dédiée prioritairement au déploiement d’actions sur le marché national, qui s’articulent autour de trois enjeux : la notoriété, la réassurance de la destination couplée à la transformation en séjours. Un scénario en deux temps a été construit.
L’acte 1 se concentre exclusivement sur le marché français en ciblant prioritairement la clientèle de loisirs, puis à l’automne : le Tourisme d’Affaires.
L’acte 2 mettra en œuvre des campagnes de promotion digitale sur les marchés européens de proximité, notamment l’Allemagne, la Suisse et la Scandinavie, voire l’Italie et le Royaume-Uni puis les pays lointains selon l’évolution relative à la réouverture des marchés et des connexions aériennes.
Au plan national, le tourisme est le premier créateur d’emplois et de richesse du pays, il représente 7 % du PIB du pays, bien plus dans certains territoires.
C‘est également un secteur (restaurants, hôtels, événementiels…) qui fait travailler des centaines de milliers de personnes. L’enjeu est donc considérable et mérite un plan à sa juste mesure.
Michel Bovas