Saint Martin, nouveau hub d’AF pour les îles du nord
21 octobre 2013 Rédaction Aucun commentaire À la une Air France, Caraïbe, Chiristian Oberlé, Daniel Gibbs, Frédéric Pierret, KLM, Michel Magrat, st barth, st martin, Véronique Moulin 5531 vues
Comment développer la fréquentation touristique de l’île de Saint Martin, de Saint Barth, et plus largement des petites îles du nord de la Caraïbe ?
C’est la question à laquelle les 40 participants des « 1ères rencontres partenariales pour le développement touristique des îles du nord de la Caraïbe » ont tenté de répondre durant 2 jours, jeudi et vendredi derniers, réunis dans le cadre idyllique de l’hôtel Radisson Blu dans la partie française de Saint Martin.
Sous l’impulsion de Daniel Gibbs, jeune député de Saint Martin & de St Barthélemy (à gauche sur la photo), de Michel Magrat, sénateur de St Barth (photo à droite) et du groupe Air France/KLM, représenté par Christian Oberlé accompagné de véronique Moulin, les travaux sous forme d’ateliers pratiques ont démontré et réaffirmé l’énorme potentiel touristique que recèle la région dans sa diversité tant géographique que culturelle.
» Mais l’une des grandes priorités, a rappelé Frédéric Pierret, directeur executif de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), c’est la nécessité d’union de tous les protagonistes de la zone, les actions isolées ne pourront pas faire la différence« .
Le rapprochement entre St Martin et St Barth est déjà effectif et peut être symbolisé par Daniel Gibbs, élu député sur les deux circonscriptions.
La crise économique mondiale a également, dans une certaine mesure, favorisé le rapprochement entre ces deux îles qui, il est vrai, ont souvent été isolées l’une de l’autre géographiquement bien sûr mais également aux niveaux des mentalités et des stratégies.
Ce potentiel immense de développement touristique est ce qui a décidé le groupe Air France/KLM à faire, dans un futur proche, de l’île de Saint Martin, un véritable hub pour desservir toutes les petites îles du Nord de la caraîbe, telles Saba, Tortola, St Eustache, St Kitt & Nevis, Monserrat, Puerto Rico, Anguilla ou les US & UK Virgins.
« Air France dessert Saint Martin depuis 1986, explique Christian Oberlé, et depuis 2002 quotidiennement avec un A340. La ligne est stable et constitue un point solide sur lequel s’appuyer si nous voulons rayonner alentour« .
Et Christian Oberlé sait que plus d’un million de visiteurs européens sont attendus ici dans les cinq prochaines années.
Le groupe veut donc créer un hub à St Martin qui distribuera des liaisons sur la plupart des îles voisines.
« 20 % des clients arrivants à SXM repartent sur les îles, beaucoup de ces clients sont européens (italiens, néerlandais, suisses et allemands, ndlr) ».
Un partenariat avec la compagnie Winair sous forme de code share (opérationnel début 2014) et avec la compagnie régionale LIAT, avec des accords interlignes, devrait être le meilleur moyen d’élargir, pour le groupe AF, l’offre touristique des îles du nord.
» Nous nous rendons compte qu’il nous faut jouer la diversité et la complémentarité de l’offre touristique de nos îles, rappelle le député Gibbs. » Travailler seul dans son coin a montré ses limites. La volonté d’Air France est une opportunité exceptionnelle que nous allons tous saisir fermement « .
Les leviers de développement d’un tourisme compétitif et de qualité ont ainsi été abordés ainsi que la nécessité de définir une marque de destination forte relayée par des campagnes internet de e-marketing adaptées aux nouvelles tendances de consommation.
L’importance de proposer aux touristes une expérience unique, authentique et participative où « le touriste sera être un acteur impliqué et responsable » devrait être le fil conducteur mis en avant.
Des éléments majeurs qui se retrouvent dans cette réforme du développement touristique des îles du nord menée actuellement et qui aboutira par la signature d’un protocole de partenariat entre les participants.
Ce protocole signé sera la première pierre pour les prochaines discussions avec les bailleurs multilatéraux (Union européenne, Banque mondiale ou Pnud) en vue d’obtenir les financements nécessaires.
Il restera néanmoins un considérable travail d’harmonisation entre les îles, non seulement en termes de produits (la randonnée et la croisière sont des priorités), mais également en termes de cibles (pour l’instant la proche clientèle américaine est favorisée (65 % de la fréquentation globale), de typologie de clients, de saisonnalité, de fiscalité ou de taux de TVA, notamment.
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