Saint Valentin : un tourisme de mariage qui n’arrête pas de grimper

14 février 2025   Rédaction   Aucun commentaire   À la une    France, Tourisme de mariage, voyages de noces, wedding planners    3295 vues

Le tourisme de mariage continue d’afficher sa bonne santé : en 2024, en France, plus de 240 000 mariages ont été célébrés dont 15 000 à l’étrangers, avec des événements en augmentation de +11 % par rapport à l’année précédente et un effet induit qui atteint presque 1 milliard d’euros.

Dans le même temps, les demandes à long terme se multiplient également, les Etats-Unis confirmant leur position d’interlocuteur principal, suivis par le Japon et les Émirats arabes unis, entre autres.

Les mariages étrangers en France augmentent de +11%

Plus précisément, on estime qu’en 2024 les mariages de couples étrangers célébrés en France ont été de plus de 15 100 avec une augmentation de +11,4% par rapport à 2023, tandis que les personnes impliquées étaient d’environ 960 mille.

Le rite le plus courant est le rite civil (22,5 %), suivi du rite religieux (13,5 %), tandis que la part des mariages « symboliques » s’élève à 64 %.

La longue saison du tourisme de mariage

La période estivale se confirme comme la principale pour les événements : le pic de demandes se concentre entre mai-juin et juillet (plus de 50 %), mais en attendant la période octobre-novembre est en croissance, avec des pics allant jusqu’à 22,4 %.

Une dynamique qui montre comment le secteur du tourisme de mariage embrasse essentiellement toute l’année.

Augmentation du nombre d’invités

Les événements avec un nombre d’invités supérieur à 100 unités sont en augmentation.

Les célébrations comptant au maximum 30 participants s’élèvent à 10,4 % du total.

Les rapports pour les événements avec 31 à 50 participants sont stables, tandis que les cérémonies avec un nombre d’invités compris entre 51 et 100 s’élèvent à 56,1 %.

Les dépenses moyennes liées aux événements augmentent de 4,2 %

L’inflation et l’augmentation du nombre moyen d’invités poussent les dépenses moyennes liées aux événements à +4,2 % par rapport à 2023, atteignant environ 61 500 euros.

Le service traiteur demeure le poste le plus important (36 %).

Les Etats-Unis, premier pays de demande, les marchés long-courriers en croissance

En ce qui concerne la provenance des demandes, les couples américains se confirment comme le principal marché de référence du secteur (30,4 %), suivis par les demandes croissantes des couples britanniques (20,7 %) et des couples allemands (8,7 %).

Au total, la part de marché des pays européens s’élève à 53 %, soit un point de plus qu’en 2023.

Cette dynamique met en évidence la croissance des marchés long-courriers, notamment en provenance de Chine, de Russie, du Japon et des Émirats arabes unis : une expansion est donc en cours qui peut attirer de nouveaux investisseurs et opérateurs internationaux en France.

De plus en plus appel aux wedding planners

.En 2024, la part des mariages organisés avec l’intervention de wedding planners a augmenté (de 44,2 % à 46,3 %). 

Mariage petit ou intime : les principales tendances

La principale demande des couples étrangers concerne les mariages petits ou intimes (25,2 %), suivis des semaines de mariage (19,8 %) et des mariages verts (12,9 %), tandis que les mariages dans les vignobles (12,3 %) et les renouvellements de vœux (5,4 %) se maintiennent bien.

Lieux de réception de mariage : les villas restent en tête

Les étrangers confirment leur préférence pour les réceptions de mariage dans des villas (23,9 %), qui restent sur la première marche du podium, suivies des demeures historiques (13,8 %), des villages (12,4 %) et des châteaux (11,9 %).

La combinaison de paysages emblématiques, de culture locale et d’Art de vivre confirme la France comme une destination de mariage irremplaçable, exprime un professionnel.

C’est une source de fierté nationale, car l’hexagone et l’outremer se positionnent fermement comme des leaders mondiaux du secteur, grâce à l’aura de qualité et d’exclusivité qu’elle est capable d’émaner.

Le segment continue donc de croître, net d’une normalisation des tarifs par rapport aux années précédentes, s’affirmant comme l’un des principaux leviers touristiques du pays. .