La bataille fut rude entre agents de voyage pour obtenir une des 9 invitations mises en jeu par Salaün Holidays pour une semaine au Japon. Une destination rare en éductour vers ce pays en pleine explosion auprès des touristes français. Pour vous, La Quotidienne y était.
Le concept « On the road to » a été lancé l’année dernière par Salaün Holidays : une rencontre exceptionnelle avec un pays pour des conseillers de voyage. Et la première destination, le Cambodge, fut un moment inoubliable. Proposer cette fois le Japon était un réel défi d’envergure pour les responsables Salaün, Sabrina Jestin, coordinatrice des ventes agences, et Philippe Marquenet, directeur des ventes. « 0n dit que le Japon est l’extrême-Orient, mais vous le verrez, c’est en fait l’extrême-Occident, avec en plus les charmes de l’Orient », avait averti d’entrée Philippe Marquenet.
Si la majorité des touristes français se concentrent encore aujourd’hui sur Tokyo et Kyoto, l’objectif était de faire découvrir un autre Japon, le vrai, dans les régions de San’In et San’Yo, au sud ouest de Honshu (Hondo), l’île principale de l’archipel nippon. Un vrai dépaysement loin des
gratte-ciels qui véhiculent souvent l’image du Japon sur les écrans.
Pour chacune des neuf invitées, la destination était une première
Sylvie de Perier Voyages à Pont-Audemer (Eure), Roxane de Rapid’s Anjou à Angers (Maine-et-Loire), Aurélie de L’Ilot Voyages à Bressuire (Deux-Sèvres), Séverine de Salaün Holidays à Besançon (Doubs), Mélanie de B Diffusion au Cannet (Alpes-Maritimes), Stéphanie de TUI Store à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Sophie de Leclerc Voyages à Lannion (Côtes d’Armor), Céline de Scodec Tourisme aux Herbiers (Vendée) et
Caroline de Norest Voyages à Obernai (Bas-Rhin) se souviendront longtemps des accueils chaleureux, des sites exceptionnels, d’une gastronomie goûteuse, d’une culture dépaysante… et d’une célébrité rapide.
Dès l’annonce de la venue du groupe Salaün dans le San’In, région longtemps en dehors des circuits touristiques, l’ensemble des médias nippons a tenu à venir à leur rencontre.
Avec à la clé, de multiples articles dans la presse et un passage au grand journal du soir de NHK, la première chaîne publique japonaise. Et pour elles, des initiations à la cérémonie du thé, des cours de cuisine et de calligraphie, sans oublier les essayages de kimonos.
Un voyage hors du temps
Dans cette région du San’In, qui se s’est ouverte aux communications faciles qu’en 2016, un Japon authentique et traditionnel attend le visiteur. Les plus beaux Trésors Nationaux du Japon et sites classés Unesco s’y rencontrent dans un surprenant enchaînement.
Là les dunes de sable de Tottori et leurs chameaux, ici les châteaux samouraï, plus loin les jardins si japonais du musée Adachi, classés plus beaux du pays, ailleurs des ascensions vers des monastères Shinto imprenables…
Et en un rien de train, on rejoint la province voisine du San’Yo. Le nom de sa capitale est connu du monde entier, Hiroshima. Après la bombe atomique d’août 1945, un seul bâtiment a été conservé debout pour mémoire, le Dôme.
Juste à côté du mémorial oh combien émouvant de la tragédie. C’est donc avec un envie de respiration qu’on pousse jusqu’à l’île splendide de Miyajima, célèbre pour son Torii (arche shinto) implanté en mer et les chevreuils vivant au rythme des habitants et touristes.
Pour rejoindre l’aéroport d’Osaka, il suffit ensuite de prendre depuis Hiroshima le Shinkansen, le train grande vitesse japonais, avec la tête basse pour les Français pensant à leur TGV, loin d’être à la hauteur.
Le Japon mérite donc bien sa réputation d’accueil, sécurité et respect. Et ce ne sont pas les neuf ambassadrices Salaün qui diront le contraire.
Yves Pouchard