L’hôtellerie française recule encore un peu en ce mois de la Toussaint. Un mois dans le rouge se dessine un peu partout, à l’exception des régions qui gardent le cap de la croissance, portée notamment par le haut et le milieu de gamme.
Dans un climat économico-socio-politique peu propice au tourisme international, les performances hôtelières nationales sont passées en dessous de la barre négative en octobre 2019 explique la dernière étude de l’UMIH.
Ainsi le taux d’occupation mensuel global recule de -0,5 point pour arriver à 72,6 %, le prix moyen chute de -3,0 % pour se fixer à 97,00€ HT, pour aboutir à une évolution négative du RevPAR à hauteur de -3,6 % (70,40€ HT).
Du point de vue de l’occupation, tous les segments sont impactés par cette baisse ; le record est néanmoins battu par l’hôtellerie économique (TO de 72,1 %), à hauteur de -0,8 point, qui tire le résultat à la baisse. Elle est suivie du Super-éco (-0,4 ; 69,8 %), du Moyen de Gamme (-0,3 ; 73,3 %) et du Haut de Gamme (-0,1).
Ce dernier est à la limite de la croissance neutre, en plus d’afficher le meilleur TO de tous les segments (77,7 %), ce qui compense légèrement la chute de ses prix (-5,1 % ; 202,40€ HT) pour néanmoins aboutir au RevPAR le plus en recul (-5,2 % ; 157,10€ HT).
L’évolution des tarifs révèle une situation très différente. Tout d’abord il y a un prix moyen en croissance : celui de la catégorie Super-éco, à +1,3 %. Il mène au seul RevPAR positif à +0,7 % soit 33,60€ HT par chambre disponible. Les autres segments affichent tous une baisse de prix.