Le nouveau directeur général d’Accor, Sébastien Bazin, réorganise les activités du groupe hôtelier français autour de deux pôles, l’un chargé de la gestion des hôtels et l’autre de la propriété immobilière. Il n’accélère pas pour autant les cessions de murs.
Il s’agit d’un « projet ambitieux » avec notamment « une redéfinition du modèle économique du groupe autour de ses deux métiers historiques », a expliqué Sébastien Bazin « celui d’opérateur gestionnaire franchiseur d’une part et celui d’investisseur en propriétés hôtelières, qu’il faut aujourd’hui identifier plus clairement« .
Et d’ajouter qu’il voulait qu’Accor devienne le groupe « le plus performant » et le « mieux valorisé » du secteur.
M. Bazin a évoqué une organisation « plus simple, plus efficace, qui se fera à coûts moins onéreux« .
Fin des cessions d’hôtels
Dans le cadre de ce nouveau plan stratégique, le nouveau directeur général a annoncé l’arrêt des développements d’hôtels en location et la fin des cessions d’hôtels en propriété, sauf pour les actifs jugés sous-performants.
Nombre d’analystes attendaient pourtant d’un financier comme M. Bazin une accélération du mouvement de cession des murs des établissements exploités par Accor. D’autant que M. Bazin lui-même avait semblé dans le passé être favorable à une telle stratégie.
Nouvelle direction
Le leader européen et numéro six mondial de l’hôtellerie se dotera également « d’une nouveau comité exécutif de dix membres » qui comprendra les cinq responsables opérationnels des régions, afin de refléter une nouvelle organisation par zones géographiques.
M. Bazin a confirmé les objectifs 2013 d’Accor, avec un résultat net entre 510 et 530 millions d’euros, mais a précisé que le plan stratégique de son prédécesseur à la tête du groupe était caduc.