Il y a longtemps, ayant égratigné dans une de mes rubriques un de ses amis, Jean -Louis Baroux m’a rencontré afin d’en prendre sa défense.
Il était alors un jeune cadre d’Air Inter à la personnalité déjà affirmée. La suite on la connait.
Par son intelligence,sa volonté mais surtout son intuition, il est devenu le président du premier réseau mondial de représentations de compagnies aériennes. Et ce dans 150 pays au service de plus de 200 compagnies de toutes tailles et nationalités.
Un parcours d’entrepreneur à la créativité permanente apparaissant aujourd’hui comme un exemple à suivre pour les générations nouvelles souhaitant se réaliser dans les métiers de l’aérien et du tourisme.
D’où l’intérêt que suscite chez les professionnels ses fameux déjeuners chez les Anges, devenu un « must » dans lesquels on rencontre non seulement les patrons ou directeurs commerciaux d’une trentaine de compagnies étrangères en poste à Paris, des responsables de réseaux de distribution allant de AS Voyages à Cook, Carlson et autres TUI en passant par Odigeo, et, bien entendu, les journalistes à l’affut d’une info comme la semaine dernière sur Fram d’autant que Georges Colson, un fidèle de ces déjeuners, en était absent.
Ces derniers se rabattant alors sur Raoul Nabet (muet comme une carpe APST) ou d’autres figures de la profession du genre Jean- Paul Chantraine d’Asia, René Marc Chikli du CETO, JFA du Ditex ou Jean-Pierre Nadir d’Easy Voyages qui n’en savaient mais !
Impavide, comme il sait l’être, JLB, en épicurien accompli et familier des restaurants étoilés de France (son seul luxe dans la vie) dégustait son champagne (sa boisson favorite et fétiche) tout en commentant l’actualité, laquelle, pour lui , se concentrera la semaine prochaine à Monaco du 24 au 26 octobre à l’occasion de l ‘ APG World Connect ( dont Il est le créateur ) réunissant chaque année dans une ville différente (Singapour en 2011) des dizaines de dirigeants de compagnies aériennes et de fournisseurs de services du transport aérien à travers le monde.
Pour l’édition 2012, 400 personnes se sont inscrites à ce qui promet d’être un grand moment de réflexion » Sur la quadrature du cercle que les compagnies doivent résoudre afin d’accéder à une rentabilité durable en trouvant le moyen de faire face à la concurrence, sans pour autant commercialiser les billets d’avion en dessous de leur coût de revient « .
Pour JLB, la situation préoccupante d’Air France sera évidemment abordée à Monaco.
D’ailleurs dans son » Transport Aérien : Une profession au bord de la crise de nerfs » qui vient de sortir aux éditions de l’Archipel, dont je vous recommande une lecture, oh combien instructive, Jean-Louis consacre une large part de ses réflexions à notre compagnie nationale.
En fermant son bouquin, difficile de ne pas reconnaître en JLB, ,un grand, très grand connaisseur actif de l’aérien conscient que le monde change a la vitesse de Baumgartner …
Quand on perd 1 539 euros par minute, à Air France, du haut en bas de la hiérarchie, on serait bien inspiré d’écouter Jean-Louis Baroux…
Pierre Doulcet
Et comme toujours : une bonne ou mauvaise info : pdoulcet@me.com