Stéphane Michaut roule pour une plus belle Europe
26 juin 2018 Serge Fabre Aucun commentaire People Frédéric de Fournoux, Heidia Chebil, hongrie, Plus Belle l’Europe, stephane michaut, Voyages Plaisirs 5833 vues
C’est encore une belle découverte que celle d’un patron commercial qui aime le terrain et qui vit une véritable passion. Stéphane Michaut a la chance de travailler notamment avec Frédéric de Fournoux qui est le patron de « Plus Belle l’Europe ». Une équipe qui a tout donné pour s’emparer de l’Italie dont il est un des spécialistes. D’autres destinations se sont ajoutées avec le temps !
La Quotidienne : Vous aviez envie de travailler dans le tourisme depuis longtemps ?
Stéphane Michaut : Je souhaitais travailler dans le tourisme et les voyages depuis l’âge de 8 ans, le jour où mes parents ont pris enfants et la vieille
Renault 5, pour partir du jour au lendemain au sud du Maroc. Ce fut une révélation….
LQ : de la passion à une carrière 100 % tourisme ?
SM : Effectivement, je vis une carrière 100 % Tourisme et 100 % dans le commercial ou la Promotion. Je fais ce travail avec passion depuis 1992, et sans aucune interruption !
Depuis mes débuts chez MVM, les plus anciens d’entre nous se rappelle de ce TO qui a marqué les années 80 et 90, jusqu’à Australie Tours, que j’ai quitté l’été dernier.
J’ai aussi découvert le milieu du réceptif, de l’Office de Tourisme. Ce qui me permet d’avoir une bonne vision de notre milieu pro.
LQ : Pourquoi avoir été séduit pour prendre le poste de directeur commercial de Plus Belle L’Europe ?
SM : Le poste de Directeur Commercial est une partie de l’explication. Mais le poste, sans le côté humain… je n’aurais pas donné suite. C’est donc une histoire de rencontre, d’abord Gregory, le directeur technique et associé, puis de Frédéric de Fournoux, le PDG.
Ensuite, il y a ce coté challenge. Faire grandir ce TO, le faire connaitre partout, et puis bien sûr essayer de le rendre incontournable malgré la concurrence est vraiment excitant.
LQ : Quelles sont les principales difficultés quand on prend un tel poste ?
SM : Ma première difficulté était peut-être la relative méconnaissance du TO pour les agents de voyages. Mais ma chance a été d’arriver juste avant Top Résa. Ce qui au final a facilité les choses, à la vue des très nombreuses visites reçues lors du salon. Ce fut un véritable accélérateur pour nous. Sinon pas vraiment de difficulté, je connaissais déjà les destinations, et j’ai pu visiter dès les premiers mois les deux pays que je ne connaissais pas : L’Ecosse et la Hongrie.
LQ : Quels sont vos rapports avec Frédéric de Fournoux ?
SM : Travailler avec Frédéric est un vrai bonheur. Un PDG toujours présent en live, par mail ou par téléphone. Avec lui c’est blanc ou noir, et jamais gris, ce qui permet d’avancer vite et bien. Au niveau des responsabilités, je m’occupe de la partie BtoB avec une grande liberté d’opération, mais nous discutons beaucoup, et nous nous complétons bien.
LQ : nous avons été séduit par les marques comme » Plus Belle L’Europe » ou « Voyages Plaisirs »… d’où viennent ces idées de marques qui respirent la beauté et l’envie ? Y – a-t-il d’autres marques à venir ?
Voyages plaisirs est la raison sociale, Plus Belle l’Europe est la marque commerciale, qui est déjà une évolution puisque la toute première marque était…. Plus Belle l’Italie. Pour le moment pas d’autres marques à venir, mais surement d’autres destinations.
L’Europe est vaste et belle… Les nouvelles destinations seront dévoilées lors de Top Résa. Mais comme dans la brochure 2018, on cherche toujours l’originalité même pour une destination traditionnelle. En tout cas, Mélanie notre chef de produit passe de longue journée en ce moment…mais je garde les surprises pour Septembre.
LQ : Le site plusbelleleurope.com est plutôt bien réussi. Qui s’en occupe ? Quelle est la part directe – agences et groupes ?
Il vous plait ? Alors vous allez adorer le prochain !. Nous sommes en effet en train de modifier pas mal de petites choses, aussi bien sur le visuel que le contenu. Par exemple, le moteur de recherche pour les vols est en phase de test et sera bientôt opérationnel. Ce sera un gros progrès pour les agents de voyages qui auront dès l’inscription les horaires, la route et la compagnie utilisée. C’est aussi l’avantage de ne pas travailler avec des charters. Nous sommes à 40/60 pour les ventes directes et ventes agences. La clef du succès pour les GIR, c’est la trésorerie. Nous assumons donc complètement cette démarche vers les clients directs qui payent bien avant les agences.
LQ : Quelles sont les 3 bestsellers en termes de destinations ?
L’Italie reste notre première destination, avec 9 circuits nous sommes vraiment « LE » spécialiste des circuits accompagnés sur cette destination. Il ne nous manque que la Calabre, sinon nous proposons… « TOUTES » les autres régions du pays. En nombre de passagers, the best est l’incontournable Venise-Florence-Rome. Nous sommes aussi très contents de nos nouveautés 2018, l’Ecosse et l’Autriche-Hongrie.
LQ : quels sont les objectifs futurs en termes de destinations, de nombre de pax ?
Près de 11.000 clients ont voyagé avec Plus Belle l’Europe en 2017. C’est notre meilleure année, nous souhaitons bien sur pour 2018 dépasser allègrement cette barre de 11.000. Avec déjà 9.000 clients à mi-juin, nous devrions atteindre notre objectif. En espérant qu’Air France et autres contrôleurs du ciel ne nous mettent pas trop de bâtons dans les roues.
LQ : Comment est organisé le service commercial dont nous connaissons la dynamique Heidia Chebil ?
SM : Nous avons pris des commerciaux ayant de la bouteille et donc avec plus d’autonomie. Heidia Chebil (photo ci-dessus) pour la région Rhône-Alpes et une partie de l’Auvergne et Bourgogne. Thierry Rabillon pour le quart Nord-Ouest du pays. Ils ont l’un et l’autre un statut de multicartes.
En effet, nos produits sont assez simples à vendre. Uniquement des circuits en Europe, pas de WE, d’autotours ou encore du « A la Carte ». Une grosse expertise n’est pas nécessaire, mais plutôt un bon carnet d’adresses. Je m’occupe du reste de l’Hexagone, et je tiens à garder un contact avec le terrain. Sentir le marché, échanger avec les vendeurs,
LQ : Quelles sont les participations dans les salons touristiques ?
SM : Cette année, nous avons fait deux salons pros (IFTM et DITEX).
Nous sommes satisfaits, et déjà inscrits à Top Résa, avec un stand dans le Village TO. C’est aussi un bon baromètre pour « sentir » notre notoriété, qui monte beaucoup plus vite que je ne l’aurai pensé. De la concurrence, aux têtes de réseaux, sans oublier les agents de voyages sur le terrain, il est très agréable de découvrir un nouveau regard sur la marque Plus Belle l’Europe.
Sinon pour les salons grands publics, nous en faisons uniquement en partenariat avec des agences.
J’étudie au cas par cas la faisabilité de l’opération, en fonction des dispos et des coûts mais surtout… des objectifs de ventes. Nous ne sommes pas Office de Tourisme, il faut donc des ventes derrière….
LQ : Quels sont les réseaux partenaires ?
SM : Notre partenaire historique, le premier à nous avoir fait confiance est Carrefour Voyages. Avec le temps les réflexes de ventes sont là,
et ils pensent à nous. Nous avons aussi un référencement Prêt à Partir, Tui, Auchan… et de nombreux partenariats avec des réseaux régionaux, autocaristes ou agences de voyages.
En fait, l’originalité de nos programmes, nos tarifs, nos dates ou nos nombreux aéroports de départ… font que nous pouvons être revendus par tous. A ce jour 600 points de vente nous sont déjà fidèles y compris de nombreuses agences appartenant à des réseaux qui souhaitent piloter leurs propres ventes… Les autres agences n’ont pas encore franchi le pas, mais nous y travaillons.
LQ : Quelles différenciations avec vos concurrents ?
SM : Ce qui caractérise Plus Belle l’Europe est que nous avons déjà un pied dans le Tourisme industriel, avec 286 départs en 2018, tout en gardant un pied dans le tourisme artisanal dans le sens positif du terme, c’est-à-dire la proximité et l’écoute du voyageur, et de l’agent de voyage. Cet équilibre n’est pas facile, mais après 7 ans nous y sommes. Il faut ajouter qu’aucun de nos concurrents ne peut revendiquer autant de départs garantis à travers l’Europe.
LQ : Plus loin avec Stéphane Michaut ….
SM : J’essaye de privilégier ma vie de famille, pas toujours facile de trouver un équilibre quand on est passionné par ce bel univers des voyages. Heureusement mon épouse est aussi dans le tourisme et arrive à me comprendre. Elle lira surement cet article car elle reçoit la newsletter de la Quotidienne. Alors je l’embrasse. La passion des voyages m’habite toujours. 59 pays visités mais toujours des rêves… comme voir enfin le Taj Mahal, ou découvrir le Cap Nord. Et enfin, un plaisir plus récent… le cyclisme.
A bientôt 50 ans et avec ce métier, il faut un minimum d’hygiène de vie. J’ai acheté un vélo de route cette année, et je roule au moins 100 Kms par semaine, avec un objectif ma première course en septembre. Sinon faire un grand tour d’Europe reste aussi un rêve. J’aime l’histoire, et ce continent est tellement riche.
Serge Fabre
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