C’est au total, 18 400 tremblements de terre se sont produits sur l’île de Santorin, dans l’archipel grec des Cyclades, depuis le début de cet étrange phénomène fin janvier. L’Observatoire national d’Athènes dispose d’une équipe de sismologues qui ont suivi l’évolution des tremblements qui ont affecté non seulement Santorin mais aussi Amorgos, Ios et Anafi, d’autres îles encore plus petites.
Lundi dernier encore, un séisme de magnitude 5,1 a frappé une localité entre Amorgos et Santorin, ajoutant à l’inquiétude des locaux qui vivent du tourisme et qui craignent que cette année soit pour eux aussi traumatisante qu’une année de pandémie de Covid.
Cela a également un côté positif : jusqu’à présent, aucun dommage matériel ou corporel n’a été signalé.
Mais les dégâts économiques sont terribles parce que les touristes sont quasiment tous partis. La prochaine saison estivale touristique est largement compromise.
Les sismologues pensent qu’à une profondeur d’environ cinq kilomètres se trouve une poche de magma qui provoque ces tremblements.
Les experts affirment qu’un tremblement de terre plus grave est pratiquement impossible, mais ils pensent en même temps que de tels phénomènes pourraient facilement se poursuivre même après Pâques.
Le risque est encore plus grand : ces secousses pourraient déclencher des mouvements qui activeraient la faille d’Anydros, à côté de l’îlot inhabité du même nom.
Le gouvernement a annoncé la construction d’un port parasismique à Santorin, au cas où l’île devrait être évacuée.