Tahiti tourisme est dans le collimateur des autorités.
Les comptes et le mode d’administration du Groupement d’intérêt économique sont mis en cause par un rapport de la Chambre territoriale des comptes rendu public mercredi dernier.
» En 2009 pourtant », rappelle le rapport de la CTC « un important travail d’audit externe avait identifié de nombreuses pistes de réforme, cohérentes avec celles avancées par l’IGA. Les préconisations de ces rapports n’ont été que très partiellement mises en œuvre. La faible capacité à se réformer a aussi conduit le GIE dans une situation délicate, au point qu’une délibération prise en 2011 (…) prévoyait sa dissolution« .
La CTC note ainsi, dans la gouvernance de Tahiti Tourisme, de « multiples interventions politiques dans le fonctionnement de la structure » sur la période observée, la » totale dépendance aux fonds publics » de l’organisme et des orientations de stratégie marketing douteuses et rarement discutées au sein du Conseil d’administration.
» L’amélioration de la convention d’objectif liant le GIETT à la collectivité devrait permettre de sortir du malentendu existant entre les attentes de la Polynésie française, financeur presque exclusif, et celles des professionnels du tourisme membres du GIETT. Si aucun point d’accord ne devait être trouvé, c’est l’utilité même du GIE Tahiti Tourisme qui serait alors remise en question« , estime la Chambre territoriale des comptes.