Les organisations de taxis ont appellé à des rassemblements le 25 juin devant les aéroports et les gares des grandes villes de France, pour protester contre les applications mobiles de type UberPOP, a-t-on appris de sources syndicales.
Victimes de plusieurs guet-apens organisés ces derniers jours à Strasbourg, Nice ou Lille par des taxis en colère, les chauffeurs d’UberPOP subissent aussi une pression accrue du gouvernement, qui a annoncé jeudi avoir saisi le délégué national de lutte contre la fraude.
Des tensions autour du service UberPOP impliquant des chauffeurs de taxi ont eu ainsi lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Lyon, en dépit de l’interdiction prise par le préfet du Rhône.
Le préfet de Rhône-Alpes, Michel Delpuech, avait justifié son interdiction d’UberPOP par le souci d’éviter « les risques de trouble à l’ordre public », mais aussi pour assurer la sécurité des personnes transportées.