Thomas Cook ne vendra pas sa filiale implantée en France.
Le voyagiste britannique, qui avait un temps envisagé de se séparer de sa filiale française en difficulté, a annoncé, hier, qu’elle resterait dans le giron du groupe mais qu’elle serait soumis à un « plan de transformation pour en améliorer la rentabilité« , selon le communiqué.
Les 560 agences Thomas Cook et les 100 agences Jet tours (1.500 personnes en France ), désormais sous la responsabilité directe de Reto Wilhelm (ex-Kuoni Zurich) en charge de l’Europe continentale, sont donc vraisemblablement appelées à d’importantes modifications tant dans leurs structures que dans leur fonctionnement au quotidien.
L’activité en France, durement affectée notamment par les troubles économiques et politiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, a vu sa perte doubler, sur l’exercice 2011/2012 à 20,7 millions de livres.
Au sein de la maison mère, depuis l’arrivée de Harriet Green à la tête de Thomas Cook en mai dernier, le groupe avait enregistré une amélioration de sa situation financière grâce à la vente de sa filiale indienne et la vente de certains de ses hôtels espagnols. Ce ne sera donc pas le cas pour la France.
Au cours des deux dernières années, le groupe britannique a enregistré une forte baisse de ses ventes, près de 676 millions d’euros au cours actuel, le contraignant à négocier avec ses créanciers.
Après cette annonce, l’action Thomas Cook perdait 3,96 %, à 84,27 pence, à la Bourse de Londres.