Parmi les 35 salariés de l’ancien siège du TO azuréen 28 ont déjà reçu leur lettre de licenciement. En septembre 2017 un premier plan de restructuration exigeait le départ de 13 salariés dans le cadre d’un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) lié à la restructuration des systèmes informatiques. C’est donc la fin d’une belle histoire pour le To niçois qui sous la nouvelle appellation Fram Plein Vent renaît à Toulouse.
A Saint Laurent du Var les bureaux de l’ancien siège sont vides. C’est la fin d’une lente agonie. Fondé à Nice en 1975, Plein Vent avait été racheté une première fois en 1999 par Happy Travel, avant de passer dans le giron de Fram en 2009.
[1]Dirigé par Carole Pellicer (photo), Plein Vent employait en 2014 60 salariés pour un chiffre d’affaires de 80 M€ avec 109 000.clients.
En difficultés en 2015, le To azuréen avait été repris en 2015 par Karavel-PromoVacances dans le cadre du rachat de Fram pour 10 millions d’euros.
Les salariés de Plein Vent faisaient part de leurs craintes sur l’avenir du voyagiste.
Toutefois dans son plan de reprise Karavel-PromoVacances assurait que l’équipe « restera bien implantée sur le site historique de Saint-Laurent- du-Var« .
L’histoire en a décidé autrement et janvier 2018 marque la fin de l’entreprise.
La marque subsistera à Toulouse où son l’appellation Fram Plein Vent. Elle recrute car le personnel de Nice ne pouvait se déplacer. La direction à Toulouse a annoncé à ses salariés l’arrivée de Nathalie Pampuzan au poste de responsable back office et les premiers recrutements de commerciaux.
Après la disparition de Grand Large Voyages à Nice, racheté par Bleu Voyages, c’est l’un des derniers TO indépendants azuréen qui disparaît.
En 2014 le niçois Contrastes Voyages avait été repris par Olivier de Nicola, un professionnel du tourisme (responsabilités chez Havas Communication Voyages, Connect Factory, Thomas Cook, de Go Voyages ou Fram) mais aussi entrepreneur (Groupe Come To Paris).
Michel Bovas