Les problèmes de chaîne d’approvisionnement mondiale affectant la livraison de nouveaux avions pourraient bien persister jusqu’en 2026, a déclaré le directeur général de l’Association du transport aérien international (IATA), Willie Walsh.
« Nous n’avons pas les nouveaux appareils sur lesquels beaucoup de compagnies aériennes comptaient. Cela a également forcé certaines compagnies aériennes à réintroduire des appareils qu’elles avaient prévu de retirer du marché », a-t-il déclaré à CNA en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’IATA et du Sommet mondial du transport aérien, en juin dernier.
« Cela a donc été très perturbant. Le mieux que je puisse dire à propos des problèmes de la chaîne d’approvisionnement, c’est qu’ils ne semblent pas s’aggraver.
« La situation est stabilisée dans une mauvaise position, mais nous pensons que cela continuera à avoir un impact sur l’industrie jusqu’en 2025 et probablement jusqu’en 2026. »
Passagers et revenus aériens vont encore battre des records
Les dirigeants de l’aviation se sont réunis à l’occasion de l’événement mondial des compagnies aériennes de trois jours à Dubaï pour discuter des moyens de contourner l’instabilité géopolitique, les pressions de croissance exercées par les chaînes d’approvisionnement tendues et les objectifs de durabilité.
Malgré les défis, les compagnies aériennes transporteront près de 5 milliards de passagers cette année et les revenus atteindront près de 1 000 milliards de dollars, deux records, a déclaré l’IATA.
L’organisme professionnel s’attend également à ce que les compagnies aériennes du monde entier enregistrent un bénéfice net de 30 milliards de dollars cette année, contre son estimation précédente de 25,7 milliards de dollars.
L’Asie-Pacifique, en particulier, connaît une croissance saine et a ouvert « un peu plus tôt que prévu », a déclaré M. Walsh.
Mais ces progrès ont été affectés par une reprise économique plus faible que prévu en Chine, a-t-il ajouté.
« Nous n’avons pas constaté que le nombre de vols entre la Chine et les États-Unis se rapprochait de ce qu’il était auparavant.
Je pense que ces problèmes seront résolus au fil du temps, mais cela a eu un impact sur les taux de reprise dans la région Asie-Pacifique. »