Le tourisme durable prend racine


Alors que 2017 est déclarée par l’ONU « Année internationale du tourisme durable pour le développement », il semble que de plus en plus de professionnels du tourisme mettent en place de bonnes pratiques permettant de concilier développement touristique et respect de l’environnement. Le Réseau des Grands Sites de France vient notamment de publier un guide* détaillant 20 expériences innovantes en matière de tourisme durable.

Le tourisme en France est un puissant moteur de notoriété, de compétitivité, de développement économique et d’attractivité pour les territoires. Afin de répondre aux objectifs d’accueil de 100 millions de touristes étrangers par an d’ici 2020 (85 millions en 2015), le groupe Caisse des Dépôts notamment se donne l’ambition de mobiliser une capacité d’investissement de près d’un milliard d’euros sur les cinq prochaines années au service de l’économie du tourisme, avec trois cibles prioritaires : l’hébergement, les équipements et infrastructures, et les entreprises.

A l’occasion du Forum du SETO (Syndicat des Entreprises du Tour Opérating) organisé à Deauville du 13 au 15 décembre dernier, l’association ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) a présenté quelques raisons d’agir encore plus pour un tourisme responsable en 2017.

La quête de sens

Une société et des salariés en quête de sens comme l’illustre le succès de films comme « Demain, un nouveau monde en marche » qui a le mérite de porter un message d’espoir, de proposer des solutions concrètes sans culpabiliser, comme l’ont bien compris des entreprises comme par exemple Voyageurs du Monde qui associe ses équipes aux actions de la fondation Insolites Bâtisseurs.

Des économies d’échelle

De meilleures performances économiques, à travers une réduction des coûts tels que les factures énergétiques, à l’image de Thomas Cook qui a gagné 400 000 euros en deux ans en remplaçant des ampoules classiques par des LED dans ses 289 agences, 120 000 euros par an en remplaçant la flotte de voitures des commerciaux par les modèles moins puissants et moins polluants, 41 000 euros en gérant écologiquement les brochures

Une expertise reconnue

Des prestataires déjà engagés et prêts à travailler ensemble avec les voyagistes pour améliorer la qualité et valoriser leur engagement, à l’image des hôtels du groupe Barrière, labellisé Green Globe, mais aussi des prestataires certifiés Fair Trade in Tourism (FTT), un label mis en place depuis plus de 10 ans en Afrique du Sud.

Avec également une reconnaissance internationale des labels, bien comprise par TUI en Allemagne, aux Pays Bas ou au Royaume Uni, où cette entreprise leader l’est aussi en matière de développement durable à travers notamment la plateforme Travelife, utilisée par plus de 200 TO dans le monde, et désormais couplée au référentiel de labellisation ATR, ainsi reconnu par le Conseil Mondial du Tourisme Durable.

*Guide en version numérique sur : www.grandsitedefrance.com/images/stories/docs/Guide_tourisme-BD.pdf





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