Tourisme mondial : tout pour la réouverture des frontières

27 janvier 2022   Rédaction   Aucun commentaire   À la une    France, Omicron, omt, Zurab Pololikashvili  

L’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies (OMT) vient de saluer le récent appel de son agence sœur, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour que les restrictions sur les voyages soient levées ou assouplies.

Citant les réponses mondiales variées à l’émergence du variant Omicron, l’OMS a réitéré que les restrictions sur les voyages ne sont pas du tout efficaces contre la propagation internationale.

Conformément à un avertissement récurrent de l’OMT contre l’utilisation de restrictions générales, la dixième réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international à Genève en ce début du mois de janvier a exprimé sa crainte que de telles mesures puissent causer des dommages économiques et sociaux.

Ils peuvent également « décourager la notification transparente et rapide des variants préoccupants émergents », a ajouté l’OMS.

Le comité a également noté que les mesures appliquées aux voyageurs internationaux telles que les tests, l’isolement et la quarantaine, et les vaccinations, devraient désormais être basées sur « des évaluations des risques et éviter de faire peser une charge financière sur les voyageurs internationaux ».

Le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré que : « s’il s’agit d’arrêter la propagation de nouveaux variants du virus, les restrictions générales sur les voyages sont tout simplement contre-productives.

« En fait, en coupant la bouée de sauvetage du tourisme, ces restrictions font plus de mal que de bien, en particulier dans les destinations qui dépendent des touristes internationaux pour l’emploi, le bien-être économique et le changement durable. »

Le rapport des Nations Unies sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale pour 2022 – auquel l’OMT a fourni les données officielles relatives aux voyages – a noté que dans les pays développés et en développement, la reprise après les effets de la pandémie est « inégale et fragile ».