[1]La rentrée a apporté son lot de mauvaises nouvelles. Fram vient de porter plainte contre son prestataire Jasmin tourisme pour « manquement à la sécurité. »
Le 6 août, au cours d’une excursion vers l’île de Kuriat, le Sultan a coulé avec 147 passagers (dont 23 clients de Fram.)
Le drame, rassurons immédiatement les âmes sensibles, à été heureusement évité. Tous les participants sont sains et saufs. Le bateau a eu le bon goût de sombrer à proximité immédiate de la plage, les secours ont été spontanément organisés par les vacanciers qui se trouvaient au bord de la plage.
Le récit de cet événement tragique par certains rescapés est pourtant terrible : Perte de l’ancre, panne de moteur, évacuation du bateau capitaine en tête, les gilets de sauvetage insuffisants. Des familles entières se sont jetées à l’eau.
La loi de Murphy est implacable: « Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner.»
Non, ce n’était pas le radeau de la Méduse ce bateau qu’on se le dire au fond des ports.
Un soutient psychologique a été bien sûr immédiatement mis en place. Mais le traumatisme à un coût. Un tel événement se résoudra par des dommages et intérêts. Il y a faute, des dommages et un lien de cause à effet entre le dommage et la faute.
Ce qui me gène un peu, c’est que Fram invoque un « manquement à la sécurité. » Car après tout, c’est lui qui a commercialisé l’excursion incriminée. Mieux que quiconque, ils connaissent la jurisprudence déjà établie en Tunisie à ce sujet.
Il aurait sans doute déculpabilisant d’envoyer un pilote-vacances constater l’état général du Sultan, compter les gilets de sauvetage. Mais, c’est vrai, c’était sans doute inutile, car « le Sultan avait été inspecté pour la dernière fois en mai 2014 par les autorités tunisiennes compétentes et que le navire avait reçu les autorisations nécessaires à sa navigation et sa sûreté. »
Donc, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » – Voltaire.
Et si c’était vraiment la faute à « pas de chance ? » Mais alors, pourquoi porter plainte contre son fournisseur ? Pourquoi rembourser le voyage ? Seuls les dommages matériels consécutifs à la « baignade » imprévue sont légalement à prendre en compte.
Votre dévoué,
Lucius Maximus
Sénateur indépendant.