L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de créer la journée du tourisme résilient (Resilient day, dans la version originale en anglais), qui aura lieu cette année le 17 février.
Quatre-vingt-dix pays ont soutenu cette initiative dont l’importance a été soulignée par Edmund Bartlett, ministre jamaïcain du Tourisme, affirmant que « l’annonce d’aujourd’hui indique que le monde a choisi un jour, le 17 février, non seulement pour observer mais pour sensibiliser à la résistance et la résilience du tourisme ».
Le ministre a souligné que la pandémie nous avait montré que le monde avait des perturbations, comme c’est le cas actuellement avec le tremblement de terre en Turquie. L’importance de cette journée, a-t-il noté, « est de donner au monde les moyens de répondre à ces crises et de se rétablir rapidement« .
Parmi les pays européens, l’initiative a reçu le soutien de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne. Les autres n’ont pas voté contre.
Derrière cette initiative, outre l’absence d’enjeux importants à débattre, on trouve le Conseil mondial du tourisme et du voyage, qui est lié à un organisme privé, Jacobs Media Group. Ce conseil, qui est un autre des nombreux organismes qui vivent du tourisme, est basé à Kingston, la capitale de la Jamaïque.
Leur mission est de s’assurer que les pays sont en mesure de récupérer leur tourisme après un événement négatif.
« Il nous faut des outils pour se préparer, gérer et aller de l’avant après chaque événement « déformant » dans le tourisme.